Paperblog http://www.wikio.fr

vendredi 31 octobre 2008

EDIFIANT

"L'express : Les défenseurs des droits de l'homme et les partis de gauche organisent un contre-sommet...
Brice Hortefeux : Il est curieux de condamner une réunion qui s'intéresse à l'ouverture et à la solidarité. Cette conférence traite des questions non pas d'immigration, mais d'intégration. La France aborde d'ailleurs ce sujet avec humilité, car je considère que, depuis des décennies, notre politique a globalement échoué. Il n'y a pas non plus de pays européen qui puisse prescrire la sienne aux autres. J'ai voulu que les 27 ministres confrontent leurs expériences afin de donner à tous des idées utiles et concrètes pour aborder ce défi qui s'impose à nos sociétés européennes."


Ah oui ? Non pas d'immigration, mais d'intégration ? Où est la nuance, monsieur Hortefeux ?Quand on voit comment sont "intégrés" dans la réalité des faits les petits enfants de ceux qui se sont battus aux côtés de nos grands-parents (vous savez, ces anciens combattants dont on "cristallise" les pensions), on imagine ce que ça donne pour les sans-papiers qui vivent dans l'angoisse en se jetant par les fenêtres ou s'immolant...
Monsieur Hortefeux trouve complêtement crétins les cris d'orfraie de certaines associations d'un côté, et de l'autre les vichyssois sont révoltés par les amalgames qui sont fait... sincèrement désolé pour les vichyssois qui c'est vrai sont des habitants comme les autres et n'ont pas à subir constamment l'évocation d'un passé trouble; mais bon, que le "ministre de l'IMMIGRATION , de l'INTEGRATION, de l'IDENTITE NATIONALE et du codéveloppement" (je n'invente rien, on n'a pas vu depuis longue date un nom de ministère qui fiche la chair de poule comme ça...)", ayant déclaré récemment :« Ben, si vous rêvez d’une société idéale dans laquelle il n’y aurait que des citoyens honnêtes, propres, et s’agissant des immigrés, que ce soient exclusivement des immigrés légaux avec des papiers, la vérité c’est que c’est un combat permanent » vienne animer un colloque à Vichy, franchement je ne sais pas si c'est une faute de goût selon Laurent Wauquiez (il ont l'air d'avoir la conscience tranquille, dans ce gouvernement, c'est fou...), mais en tout cas c'est sûr que ça fait tâche; mauvaise pioche pour les vichyssois, ce n'est pas ce genre de tristes sires qui va redorer leur blason...

LE MYTHE DU CHE

Je vais en choquer plus d'un, car mon coeur est à gauche, mais il faut rétablir une vérité...
Ernesto Guevara est un symbole pour beaucoup de jeunes qui exhibent son portrait sur les tee shirt (je l'ai fait moi même), et c'est très bien, il faut avoir des symboles.
Mais l'homme était loin d'avoir un coeur de miel, affectionnait d'être présent aux exécutions et n'a pas bougé le petit doigt quand Hubert Matos, compagnon d'armes pendant la révolution cubaine, a été condamné à 20 ans de prison par Castro (joli personnage aussi, celui là) . On voit même des tee-shirt de Lénine, de nos jours, c'est fou (Staline, on n'ose pas, mais Lénine, oui. Pourquoi ? Lénine ne valait pas mieux; autant porter un tee-shirt de Marx ou Bakounine, tant qu'à faire).

"Le CHE de la propagande n’est pas le vrai CHE, rien à voir! Guevara était un boucher sanguinaire.Pendant plusieurs mois, il a occupé les fonctions de directeur de la prison de la Cabaña, après la victoire de Fidel Castro, autre boucher.Des centaines d’opposants, d’homosexuels, de chrétiens etc… ont été torturés et ensuite exécutés dans ce lieu.
Dès 1960, il a l’idée monstrueuse de créer des « goulags tropicaux », transformés par la suite en « unité militaire d’aide à la production ».
1961: CHE GUEVARA ministre du Travail lance:« Les travailleurs cubains doivent petit à petit s’habituer à un régime de collectivisme. En aucune manière, les travailleurs n’ont le droit de faire grêve.»Cigarillo aux lèvres, le CHE assistait aux exécutions gagnant de la part de ses compatriotes le titre de « Petit Boucher de la Caraïbe ». Le CHE était un immense admirateur d’un autre monstrueux sanguinaire, STALINE!
1964: CHE GUEVARA prend la parole aux Nations Unies. Que dit ce « grand humaniste » : « Nous avons fusillé, nous fusillons et nous continuerons à fusiller tant qu’ il le faudra. Notre lutte est une lutte à mort. » GUEVARA signera des centaines de lettres « Staline II ». En hommage à Lénine, son premier enfant s’appellera Wladimir. Idéologue sans foi, ni cœur, il déclara en 1961 à la presse française:« Toute révolution comporte inévitablement une part de stalinisme. » Alors que le monde entier et lui-même connaissaient la vérité sur les goulags staliniens.
Le CHE libérateur? Une légende. Il n’a libéré aucun peuple, ni en Afrique, ni en Bolivie, ni en Argentine, ni ailleurs. Partout où il passera, ouvriers et paysans le rejetteront.Il finira par se faire abattre dans les Andes. Paix à son âme. (
http://sergemarjollet.blogspot.com/2008/01/reponse-muriel.html )"

"En 2005, Carlos Santana ayant arboré un tee-shirt du « Che » à la cérémonie des Academy Awards, le musicien de jazz d’origine cubaine Paquito d'Rivera lui écrivit une lettre ouverte le fustigeant pour son soutien au « Boucher de la Cabaña », car son propre cousin y avait été fusillé. D’après D'Rivera, son parent fut emprisonné en raison de sa foi chrétienne et assista aux exécutions d’un grand nombre d’autres chrétiens dans cette prison (source wikipedia)."

jeudi 30 octobre 2008

N'IMPORTE QUOI...

A ce sujet d'une stupidité effarante qui est souvent discuté dans les forums : "peut on être français et musulman ?", je réponds :

1/ pourquoi ne posez-vous pas la question à propos d'un bouddhiste, ou juif, ou hindouiste, etc... ? c'est toujours les mêmes qui s'y collent...

2/ oui, c'est possible, muni d'une carte d'identité française, et à condition de ne pas manger de porc, et de ne pas boire d'alcool, et tout devrait rentrer dans l'ordre...

D'autres questions à la c... ?

PAROLE GENIALE DE SAINT-MACHINCHOSE (QUI A ETE AUSSI LE FONDATEUR DE L'OPUS DEI, MALHEUREUSEMENT...)

ça donne à peu près ça :
Si les hommes pouvaient se vendre au prix de ce qu'ils prétendent être au lieu de celui qu'ils valent vraiment, ce serait assurément le business le plus lucratif de l'histoire...

UN PEU D'HUMOUR

LA, JE NE PEUX PLUS ME TAIRE !

Quitte à risquer l'attaque en diffamation, je m'en fous !
J'accuse Monique Maitte, responsable du collectif sdf Alsace, de vouloir se servir du mouvement du conseil national de la résistance, pour asseoir une fois de plus son image personnelle, comme elle tente de récupérer la cause des sdf à Strasbourg depuis plusieurs années (comment croyez-vous qu'elle a trouvé un appartement alors que d'autres sont encore dehors...) , et comme bien avant ça elle a foutu un sacré boxon dans le monde associatif strasbourgeois (témoin mon ancien co-locataire responsable d'une assoc' strasbourgeoise qui m'avait averti sur son compte pendant mon épisode edq Strasbourg; il a toujours préféré rester en retrait, je le comprends et respecte son choix).
Pour ce qui est de son ami de adl strasbourg, je ne veux pas le juger, je le connais peu, mais pour l'avoir croisé plusieurs fois sur le campement don quichotte, je l'ai toujours trouvé bizarre dans ses propos (par exemple, soutient le site denonciation.com, vous voyez le genre... ce bon monsieur démocrate et laïque responsable de l'UFAL Strasbourg a de drôles de propos sur les musulmans...), mais bon, encore une fois, je le connais très peu, donc...
Par contre, en ce qui concerne Monique Maitte, c'est la spécialiste de la manipulation, ça, je peux vous l'assurer. Après, si vous voulez défiler à ses côtés, c'est votre droit...

GUILLAUME DASQUIE

Ce type est un gros naze, qui fourre son nez dans des histoires sensibles, calomnie Thierry Meyssan (c'est vrai que Meyssan dont j'ai lu le bouquin a de drôles de préfaceurs...), mais est lui même soupçonné d'idéologie fasciste... allez savoir qui est vraiment sincère dans cette salade des dessous du 11 septembre, mais ce que je sais, c'est que de voir ce type à la TV chialer comme un gros veau parce que le vilain directeur des services secrets l'a menacé de le faire croupir quelques mois en détention et qu'il a balancé une de ses sources, en précisant "ah bah oui, mais c'était pas ma source principale..." pour retrouver le soir même sa petite famille, ça me débecte !
J'imagine le résistant qu'il aurait fait, celui là ! tu le chatouilles un peu sous les aisselles, il balance tout le monde... Mr dasquié, vous n'avez pas à vous dire "je balance celui là, il n'est pas ma source directe, et puis il ne risque quasiment rien"; balancer ses sources pour préserver sa petite personne, c'est le principe, moi, qui m'étrangle. J'ai eu l'occasion d'être en face d'une huile de la DST, c'est vrai qu'ils sont aussi courtois qu'inquiétants, mais bon... pas de quoi en faire un fromage, Dasquié n'a pas été torturé, brutalisé, ni quoi que ce soit de ce genre, juste un petit coup de pression, eh ben... quand on veut se mêler de certaines histoires, il faut en avoir plus dans le pantalon ! En plus, s'il avait contré le jeu des flics en refusant tout compromis, il serait devenu un symbole de la vérité journalistique en passant un peu de temps en prison, il aurait obtenu un fort soutien de l'opinion et de ses collègues; et encore, c'étaient juste des menaces verbales... mais bon, un type qui ne balance pas la source qu'on exige de lui, mais une autre indirecte, donc qui ne fait pas vraiment ce que les flics attendent de lui, et qui est relâché quand même, cherchez l'erreur...

Bigard, gros con...rd, faudrait savoir ce que tu veux !

"Lors d'une intervention sur l'antenne de la station de radio Europe1 le 5 septembre 2008, l'humoriste a défendu la thèse du complot intérieur à propos des attentats du 11 septembre 2001. Ses déclarations, qui se sont rapidement répandues sur divers blogs et sites de journaux francophones, ont déclenché une vive polémique, et une condamnation sans appel des principaux médias.
Le 9 septembre 2008 au soir, par communiqué à l'Agence France Presse, il s'est excusé en disant : « Je demande pardon à tout le monde pour les propos que j'ai tenus vendredi dernier pendant l'émission de Laurent Ruquier sur Europe 1. Je ne parlerai plus jamais des événements du 11 septembre. Je n'émettrai plus jamais de doutes. J'ai été traité de révisionniste, ce que je ne suis évidemment pas ». Le 17 octobre 2008, dans l'émission du Grand journal, il est revenu sur cette violente campagne qui s'est déroulée contre lui et a réaffirmé qu'il restait sceptique « comme des millions de personne dans le monde » (Source Wikipédia)."

CA, C'EST DE L'ACTION (et en plus, ils se font applaudir ! La journaliste sur place en est toute déstabilisée...)

http://10-novembre-2008.skyrock.com

mercredi 29 octobre 2008

Gustave Caillebotte


JACQUES, IL FAUT PLUS DE GENS COMME TOI !


Il était l'initiateur du 1er village de l'espoir à Ivry sur Seine, c'était son rêve, les "associations" partenaires et l'Etat l'ont ejecté de son village, licencié; et maintenant un second village de l'espoir se met en place à Serris en partenariat (complicité, plutôt ?) avec Adoma (ex-Sonacotra : vous savez, les marchands de sommeil ! comme me le disait si justement Liliane Gabel Rousselle : "si ces gens faisaient du social, ça se saurait...") et Eurodisney (bigre! va t'on voir un village grillagé pour les touristes qui viendront jeter des cahouètes aux résidents ? ça ne vous rappelle pas "la soupe aux choux" ?); félicitations, la "tente" Catherine (Vautrin).
félicitations, Mme Boutin "émue aux larmes".
Mais Jacques est déjà passé à autre chose, car il pense à ses amis dans la mouise, et pas à sa petite personne; c'est pour ça qu'on l'apprécie.

Y'AURAIT IL ENCORE UNE JUSTICE ?


"La justice a débouté mercredi Nicolas Sarkozy, qui réclamait l'interdiction de la poupée vaudou à son effigie commercialisée depuis trois semaines par la société Tear Prod et contre laquelle le chef de l'Etat avait engagé une action en référé pour violation de son droit à l'image.

"Cette représentation non autorisée de l'image de Nicolas Sarkozy ne constitue ni une atteinte à la dignité humaine, ni une attaque personnelle", a fait valoir le juge des référés du TGI de Paris.
Elle "s'inscrit dans les limites autorisées de la liberté d'expression et du droit à l'humour", a-t-il ajouté.
En conséquence, précise le jugement dont l'AFP a obtenu copie, "M. Nicolas Sarkozy sera débouté de ses demandes, la diffusion de la poupée litigieuse ne caractérisant pas une atteinte fautive à son droit à l'image ni un trouble manifestement illicite".
En vente depuis le 9 octobre dans les librairies et sur internet, le "Manuel vaudou, Nicolas Sarkozy", est un livre-objet présenté dans un coffret contenant une poupée de tissu, un lot de 12 aiguilles, ainsi qu'un ouvrage de 56 pages.

Outre une biographie humoristique de M. Sarkozy, le manuel propose "un grand nombre de sortilèges magiques" et invite le lecteur à planter des aiguilles sur la poupée à son effigie pour "conjurer le mauvais oeil".
Tear Prod, et sa maison d'édition K&B ont également publié un coffret rouge Ségolène Royal, répondant au coffret bleu Nicolas Sarkozy. Mais l'ancienne candidate socialiste à la présidentielle n'a pas jugé bon d'engager une action en justice." (source actuorange.fr)

mardi 28 octobre 2008

JE VOUS CONSEILLE CE SITE, CA MARCHE VRAIMENT ET CA FAIT DU BIEN !



SACRE BILLY !


Vous avez sûrement entendu parler du révérend Billy, alias Bill Tallen, l'exorciseur de caisses enregistreuses, personnage haut en couleurs et admirateur de notre José Bové national.

Voila quelqu'un qui attire l'attention sur les dérives financières, de façon théâtrale et humoristique, à l'américaine, quoi !

On ferait bien de s'en inspirer, ou de gens comme les Yes Men qui fichent de sacrées frousses aux gros pleins de fric en se faisant passer pour eux, Code Pink, Grannies (des mamies qui font de la résistance!) , etc...

nous qui manquons tellement d'imagination, comparativement à nos voisins d'Europe et d'ailleurs...
Nos amis américains (pardon, etats-uniens, les vrais américains sont les "indiens") ont des défauts, mais sûrement pas celui d'être mornes !

L'humour et la dérision peuvent être redoutables, sachons sortir de nos marches sans fin avec banderoles et slogans formatés, attitudes figées, et en plus détournées par la violence et les casses de vitrines et d'abribus; tout cela n'incite pas à la joyeuse pagaille et la fête dans la rue !

Soyons fous, non-violents, drôles, mais déterminés !

TU FERMES TA G... ET TU SUIS LE TROUPEAU (BIENVENUE AU PAYS DES DROITS DE L'HOMME)


lundi 27 octobre 2008

Georges, il faut plus de gens comme toi !

http://www.recim.org/A2007/dfr.htm

Georges Yoram Federmann est un psy pas comme les autres; je le connais personnellement, il a un coeur grand comme ça, c'est un frère; lors de ma grève de la faim en 2006-2007 au campement Don Quichotte de Strasbourg avec un pote, il passait quasiment chaque jour nous prodiguer une parole bienveillante, un encouragement, un geste fraternel, alors que même Médecins du Monde ne nous voyaient pas...
Il faut plus de gens comme lui !

"Georges Federmann, un psychiatre pas comme les autres « Il faux rendre les libéraux attentifs aux menaces qui pèsent sur les marginaux. »
Georges Federmann, psychiatre fantasque et militant controversé, se consacre aujourd'hui à un collectif de médecins libéraux qui permet aux plus démunis d'accéder aux soins. Il n'abandonne pas pour autant la lutte pour la paix en Palestine ou le souvenir de la Shoah. Un engagement total et éclectique, qui agace. Le débit lent et posé, la voix ensorcelante, Georges Federmann dégage une impression de douceur et de calme. Le discours du psychiatre-militant, lui, bouscule. « Un médecin palpe en moyenne 76 000 € par an. Cela fait partie de ses droits. Maintenant, notre devoir est de tisser des liens avec les personnes ratatinées par la société, pour éviter que notre corporation ne devienne insulaire, obnubilée par la revalorisation de ses actes », assène-t-il avec le sourire. Il est de toutes les luttes - « Georges défend les causes perdues, ou plutôt celles qui mettront des décennies à avancer », lance son frère Michel -. Il milite dans une kyrielle d'organisations : ATTAC, Ras L'Front Strasbourg, le Collectif judéo-arabe et citoyen pour la paix ou le Cercle Menachem Taffel. Mais parce qu'il a l'impression « de ne pas en faire assez », Georges Federmann se consacre aujourd'hui à l'animation d'un collectif de médecins. Leur objectif : développer l'accès aux soins des personnes en difficultés. Notamment les sans-papiers, qui n'ont pas droit à la CMU et pourraient bientôt perdre le bénéfice de l'Aide médicale d'Etat (AME), leur dernière ressource en matière de santé, secteur humanitaire et caritatif mis à part. « Il faut rendre les libéraux attentifs aux menaces qui pèsent sur les marginaux », précise le dérangeant docteur,« et ne pas se reposer sur l'humanitaire, sur l'urgence ».
Gourou ?
Cette attention portée aux plus démunis est une des constantes de sa « militance ». Étudiant, il s'intéresse déjà aux oubliés du système de santé, malades chroniques dont la psychiatrie ne sait que faire. Pour son baptême du feu, il se retrouve dans un service de pédopsychiatrie. « Les enfants que je devais soigner étaient autistes... et avaient 35-40 ans. C'était un service rebut. » Déclic : « J'ai trouvé ma voie, m'occuper des exclus, des laissés pour compte ». Depuis, il ne désarme pas. Au grand dam de ses détracteurs - nombreux dans la gauche strasbourgeoise -, qui l'accusent d'instrumentaliser les associations qu'il fréquente. De jouer au gourou et de desservir les causes qu'il a embrassées. Sans se départir de son calme, il revendique des résultats, d'abord dans sa pratique de psychiatre : « Je fonctionne sans rendez-vous et je fais plus d'actes gratuits. C'est une façon de faire qui convient aux personnes les plus fragiles. 20 % de ma clientèle a la CMU. Ça n'empêche pas mon cabinet d'être rentable ». Ensuite dans ses combats : il s'était fait le porte-parole des Roms de Zamoly, qui avaient débarqué à Strasbourg en juillet 2000 pour fuir les persécutions dont ils étaient victimes en Hongrie. Beaucoup ont obtenu le statut de réfugiés. Une réussite notamment due à la mobilisation de la Permanence d'accueil des sans-papiers. Le collectif d'avocats et de bénévoles, auquel participe l'épouse de Georges Federmann, Véronique Dutriez, oriente et conseille les déboutés et les arrivants depuis 1998. Souvent avec succès : « Plus de 100 régularisations en quatre ans », assène-t-il.
Pantalon Astérix
Détesté ou adoré, il a toujours joué à la marge. Moitié Séfarade, moitié Ashkénaze, né Marocain en 1957 puis naturalisé Français, « il a toujours voulu se dissocier du troupeau. C'est un provocateur né », raconte son frère Michel, « étudiant il allait déjà en cours avec une djellaba, une chaussette bleue et une marron ». Aujourd'hui son pantalon Astérix, ses improbables couvre-chefs ou ses shorts font partie intégrante du personnage. « Avoir un statut social n'oblige pas à devenir con. Et puis arriver à une réunion de psy' en tongs ou à une rencontre du Collectif judéo-arabe en Djellaba, c'est aussi un acte politique », explique-t-il. Son engagement n'en est pas moins permanent - « Il harangue les salles de ciné, leur parle de la paix au Proche-Orient avant que le film ne commence », raconte Michel - et total. « L'engagement politique n'est pas compartimentable », conclut ce grand mystique, « j'attends la période messianique, mais je me casse le cul pour qu'elle arrive ».
Manuel Plantin
© Dernières Nouvelles d'Alsace, Mardi 21 Janvier 2003"

dimanche 26 octobre 2008

Philippe Ramette


C'EST FACILE, TOUT CA...

Quand des supporters tunisiens sifflent la Marseillaise, c'est tout un peuple qui se dresse, toute une classe politique qui crie au scandale, qui exige des sanctions...
Ces supporters, même si leur attitude est irrespectueuse, et je ne la soutiens pas, expriment malgré tout un malaise récurrent; parmi eux, il y avait beaucoup de français d'origine tunisienne, des gens qui vivent l'exclusion face à l'embauche, au logement, comme d'autres maghrébins, ou originaires d'Afrique dans son ensemble, des gens dont les grands-parents qui se sont battus pour la France, voient leurs pensions cristallisées !!!
Mais comment pouvons-nous exiger du respect de gens à qui on crache à la figure depuis si longtemps ? Et qu'on ne vienne pas me dire que je divague, ma compagne est française d'origine marocaine, bardée de diplômes, et se contente de CAE et autres fadaises, on lui fait bien sentir qu'elle dérange, seule avec ses trois gosses, ses bientôt 40 ans, elle est "la bougnoule qui a osé faire des études"...
Par contre, qu'on déchiquette les valeurs imprimées par nos anciens résistants, qu'on fasse de la France un supermarché ultra-libéral, qu'on tente de toucher à notre laïcité et notre constitution, en encourageant le rejet, la délation et l'hyper-communitarisme, qu'on privatise TOUT, même l'école ! , qu'on fasse de notre pays le pays des droits de l'ordure, et là, là...
PRATIQUEMENT PERSONNE NE S'INSURGE !

samedi 25 octobre 2008

Je n'ai pas pu m'empêcher, c'est trop tordant...


NAN MAIS OOOH, CA VA BIEN


TOUCHE PAS MON BLOG !


"La montée en puissance des blogs comme moyen d'information et de communication n'est plus à démontrer, chaque jour des dizaines de skyblogs se créent, des chroniques hebdomadaires à la radio leur sont consacrées, sans parler des livres, des émissions télévisuelles ou des articles de presse en ligne ou pas. Cet engouement rapide pour cet outil communicationnel à usages multiples suscite bien des intérêts de la part d'acteurs provenant de sphères différentes (publique, politique, marchande, institutionnelle...) . Double dispositif éditorial et communicationnel, le blog de par sa facilité d'utilisation et de mise en œuvre s'est imposé comme un support idéal du récit personnel, de la diffusion d'une parole «authentique», «libérée». Ainsi, la production d'écritures personnelles en ligne sur les blogs instaure par le double effet de la narration et de la publicité, des usages et des pratiques sociales que nous allons explorer tout an long de ce travail de recherche. Objet complexe, le blog n'est pas qu'un journal en ligne mais un complexe fait de billets, de liens, de commentaires, de règIes,...de même que ce blog ne se résume pas à un échange communicationnel ou à une diffusion d'information, mais qu'il est fait d'un hybride de dispositifs techniques qui formatent l'interaction. Ainsi, la première partie analyse le processus de construction de la catégorie blog comme objet communicationnel dans l'espace public sur Internet avec comme point de départ une circonscription de la notion de journal (de bord, intime, en ligne), notre deuxième partie questionnera, dans une approche de type exploratoire, les conditions de développement d'un contexte propice à l'instrumentalisation des blogs, enfin notre dernière partie tente quant à elle de poser les limites de ce milieu favorable à J'exploitation de la parole authentique par l'efficience des stratégies identitaires de l'individu face à lui-même et aux autres dans un espace collectif innovant. De la parole authentique à la parole citoyenne : la conclusion interroge les conditions d'un espace performatif ou l'énonciation collective permet une concrétisation des actions dans le monde réel" (source http://halshs.archives-ouvertes.fr/SHS/tel-00329927/en/ )

LOOOL, PROMIS APRES J'ARRETE...


C'EST CE QU'ON VA VOIR, SI ON NE S'EN APERCOIT PAS !


"Je veux leur dire que la France est en train de changer : elle change beaucoup plus vite et beaucoup plus profondément qu’on ne le croit. Désormais, quand il y a une grève, personne ne s’en aperçoit"

MONTRONS LEUR QU'ILS ONT ETES ENTENDUS

TU ES TOUJOURS DANS NOS COEURS

Bizarrement, quand j’ai appris son décès, je n’ai pas ressenti de tristesse ;
Mais après tout, ce n’est pas bizarre…

Elle était tellement pleine de vie, tellement craquante avec sa voix de petite souris, et son franc-parler.

Non, sœur Emmanuelle n’est pas morte, elle est toujours là, dans nos cœurs.
Que la Divine Providence l’accueille dans sa Lumière.

Elle l’a bien mérité.

ALLEZ, UN PEU DE BONNE HUMEUR ! WIZZZZ !!!


ON SE SOUVIENT DE MASSOUD COMBATTANT, MAIS C'ETAIT AUSSI UN HOMME DE PAIX

"Ce jour là, il avait versé des larmes. Lui, dont certains voulaient faire un seigneur de guerre, s'était abandonné. C'était en 1993, dans une petite maison perdue aux confins de Kaboul. Au loin le canon tonnait, des rafales de mitrailleuses lourdes zébraient la nuit, les obus déchiraient la neige. A la lueur d'une lampe à pétrole tremblotante, au cœur de cette capitale plongée dans une obscurité encore plus profonde que le désespoir, Ahmad Shah Massoud s'était laissé aller: "Oui, avait-il reconnu, deux larmes perçant au coin de ses yeux, d'habitude si vifs, tant de souffrance, c'est une catastrophe, un gâchis sans nom."
Il vécut en toute liberté et cette attitude lui valut "toujours des critiques". Ils furent nombreux à le convaincre de faire allégeance. A ces suggestions, il ne répondait pas, jamais! Seuls ses yeux riaient, et il y avait alors, dans ce regard, une ironie et une distance qui ne peuvent appartenir qu'à ceux qui se savent investis.
Il aime lire. Ceux qui viennent le voir prennent d'ailleurs l'habitude de lui apporter des ouvrages de stratégie, de philosophie, de poésie…Sa curiosité est immense. Il est comme insatiable et, quand parfois il parle de religion, ses propos évoquent un islam aussi doux qu'une pêche du Panjshir.
Pour faire obstacle aux taliban, Ahmad Shah Massoud disait qu'ils avaient mené "un coup d'état contre l'Islam : ces gens sans culture nous montrent le visage de la terreur et de l'oppression, mais ils ne connaissent pas l'Afghanistan. Le pays n'est pas à leur image." Pour Massoud, l'Afghanistan était le pays le plus beau du monde. Ne reculant devant aucune prise de risque, il a toujours été prêt à mourir. Il n'aimait rien tant que ces réveils à l'aube quand, engoncé dans une couverture, l'on découvre d'un œil endormi et frileux les indescriptibles montagnes afghanes. Il savourait chaque jour nouveau comme un don divin." (source
http://ahmadshahmassoud.free.fr/ )

La Beauté


REVEILLEZ-VOUS

REVEILLEZ VOUS
AVANT QU'IL NE SOIT TROP TARD
REVEILLEZ VOUS
JE REVE D'UN NOUVEAU DEPART
REVEILLEZ VOUS, REVEILLEZ VOUS, REVEILLEZ VOUS...
Trop d'erreurs, trop longtemps
Trop de pleurs sur les 5 continents
La justice mérite un combat
La liberté mérite un combat
MAIS OU SONT PASSES LES SOLDATS ?
J'ai vu la foule dans les rues de nos villes, les slogans, les manifs qu'en reste il ?
De ceux qui hurlent.. dites moi : combien prennent le chemin des urnes ?
Certains décident, d'autres payent
Les escrocs président et c'est le peuple qui saigne
La justice mérite un combat
La liberté mérite un combat
MAIS OU SONT PASSES LES SOLDATS ?
Franchement on se laisse faire, soumis aux actionnaires
On accepte de se taire, la révolte en jachère
Les frustration se digèrent, les idéaux ça se perd
pire ça se vend aux enchères
Consommation, télévision comme somnifère
L'imperfection semble satisfaire
Pourquoi combattre pour le paradis, tant qu'on ne vit pas l'enfer
Tous dans le même bateau, chacun sa galère
Je deviens amer, j'sens grandir ma colère
REVEILLEZ VOUS
AVANT QU'IL NE SOIT TROP TARD
REVEILLEZ VOUS
JE REVE D'UN NOUVEAU DEPART
REVEILLEZ VOUS, REVEILLEZ VOUS, REVEILLEZ VOUS...

JE NE LE CONNAIS PAS MAIS JE VEUX Y CROIRE

Je ne connais pas personnellement ce Mr Obama, mais j'ai envie de croire en lui, j'ai envie qu'il gagne; si c'est le cas, j'espère qu'il se montrera plus pur que Kennedy; en tout cas pour ce qui est de sa campagne, il innove, il a la pêche ! et ce qui me plait, c'est que plus il est trainé dans la boue, plus ça le rend populaire; certains journalistes le reconnaissent, l'opinion rit facilement de mr Mac Cain, mais quand on veut ricaner de Barak Obama, c'est une autre paire de manches...

J'Y CROIS

Je vois dans ce mouvement depuis quelques jours une renaissance... ça paraissait mal barré, et puis je ne sais pas, j'ai l'impression que certains se disent devant la situation "et pourquoi pas, après tout, c'est peut être le début d'une grande prise de conscience" ; ça bouge, il se passe des choses, des craquements, des tressaillements, et s'il ne se passe pas grand chose le 10novembre, il se passera des choses après, ça j'en suis sûr ! même si on est à peine 5000, mais qu'on est là, DE NOUS-MEME, sans mots d'ordres, alors ce sera grand; quand on a envie de quelque chose dans sa tête et dans son coeur, ça bouge déjà !

jeudi 23 octobre 2008

CNR

Se faire appeler "conseil national de la résistance", ça a l'air d'en déranger certains...
ça dérange qui, les pisse-froid ?
est ce qu'un seul ancien résistant est venu se plaindre, pour l'instant ?
pas entendu parler....

BILLET D'HUMEUR (UN DE PLUS)

En réaction à certains commentaires que j'ai pu voir sur le site du CNR, je confirme qu'il n'y a de pire ennemi que celui qui critique et fait le malin sans rien proposer de concret, que celui qui vient diviser de l'intérieur, c'est le genre de ver dans le fruit qui risque toujours de pourrir le moral de ceux qui en toute sincérité se fédèrent sans se jauger de la tête aux pieds.

INCROYABLE...

Tout cet argent mobilisé pour aller au secours des banquiers et des exploiteurs; dites-moi, si je me souviens bien, on nous avait asséné il y a peu de temps que les caisses de l'état étaient vides, non ?

PETITE PRECISION

Je vois depuis un certain temps se distinguer deux choses : les histoires d'Illuminati, Skull and Bones, etc... ainsi que les histoires d'autharcie, auto-suffisance...

1/Même si je suis persuadé moi-même de l'existence de "loges noires" (source Franz Bardon), je crois qu'il faut garder les pieds sur terre; beaucoup de gens n'ont jamais entendu parler de tout cela, et il ne faut pas mettre la charrue avant les boeufs en allant les épouvanter avec ces histoires; même si certains historiens devraient montrer plus de courage (le sigle SS, c'étaient des runes Viking; la croix gammée, c'est la Svastika hindoue à l'envers, et j'en passe, les expéditions des nazis pour percer les secrets des Incas, la complicité de certains tibétains dont on a retrouvés les corps sans plaque, en uniforme allemand sur les champs de bataille, etc...) car ils en savent plus qu'ils n'en disent et écrivent. Tout cela est très glissant comme une savonnette et à double tranchant; même si on sait tous que la tragédie du 11 septembre n'est pas la même histoire que la version officielle, on peut tomber vite fait dans des dérives fascistes avec ce genre de propagandes... à manier avec précaution.
Donc je respecte l'opinion de tout le monde, mais je dis de se méfier des agités de la cafetière qui risquent de semer la pagaille dans les esprits...

2/En ce qui concerne la vie en autharcie, je crois qu'il faut raison garder; c'est bien sympa, de cultiver ses chèvres et ses carottes dans son coin, mais je vois ça comme un moyen de survivre décemment en attendant d'avoir changé les choses, et non comme une fin; j'ai beau avoir des tendances anar, y'a des limites, relisez la république de Platon, ainsi que Bakounine, et même Marx qui a plus analysé le capital que de réclamer sa chute.
Je crois en la nécessité des Etats, mais qu'il faut avoir le choix de s'y soumettre ou pas; si des gens, comme écrivait Bakounine, veulent participer à des "coopératives", et créer des "communautés" qui n'embêtent personne, comme il existe déjà en amérique du sud des villages autogérés, pourquoi pas; mais rien ne doit être imposé, sinon, on retombe indéfiniment dans les mêmes dérives de pouvoir; je crois que tout cela n'est pas pour tout de suite, tant les Hommes ne se respectent pas depuis longtemps; mais pourquoi pas un jour; utopie, chère utopie...
De plus, je n'ai personnellement rien contre l'argent, tant que tout le monde a sa part du gateau; l'argent est neutre à l'origine, puis il devient ce qu'on en fait, bien ou mal...

NICOLAS SARKOZY AU CHEVET DES ENTREPRISES (lu sur orange)

Pourquoi ne pas sonner le glas, aussi , pendant qu'on y est !
Pourquoi ne va t'il pas "au chevet" des mères seules avec trois enfants, des sans-abris qui crèvent de froid chaque hiver, etc...
ah oui, pardon, j'avais oublié, ils ne sont pas RENTABLES, eux !

MOTIVES !

Cliquez ici pour écouter la chanson
Il faut rester motivés, il faut que ça se sache, soyons motivés...

mercredi 22 octobre 2008

Intervention à la radio Aligre FM de Philippe Dechartre le 8 mars 2005 pour l'émission "des sous et des hommes"

Pascale Fourier : Et notre invité aujourd’hui...
Philippe Dechartre: Philippe Dechartre
Pascale Fourier : Qui est grand résistant, ancien ministre du général De Gaulle et doyen du Conseil Economique et Social... Vous avez signé l’appel à la commémoration du 60eme anniversaire du Programme du Conseil National de la Résistance, qui avait été écrit le 15 mars 1944; vous êtes un Gaulliste de gauche, et vous êtes à côté notamment de communistes... : alors pourquoi signer un tel appel ?
Philippe Dechartre : Il y a plusieurs raisons. La première, c’est que j’y trouve parmi les signataires mes camarades de la guerre, que j’ai beaucoup aimés et qui m’ont aimé aussi, et avec lequel nous avons fait ensemble beaucoup de choses: Kriegel-Valrimont, les Aubrac, Stéphane Hessel. Et j’ai trouvé que leur initiative et celle de monsieur Nikonoff était utile. Parce que bien sûr les conditions ne sont pas les mêmes, on n’est pas en 44, le monde a changé, il va vers ailleurs et il ne faut pas constamment avoir un regard en arrière, il faut avoir un regard en avant. Mais il se trouve qu’il y a des situations qui aujourd’hui rappellent les situations que nous avons vécues, dans un autre contexte, bien sûr, -ce n’est pas identique, mais c’est semblable.
Qu’est-ce qui s’est passé, qu’est ce que se passait en 44 ? Les résistants avaient une idée en tête: premièrement, c’était de chasser l’occupant du pays - quelle utopie ! Mais qui a réussi...- , c’était battre l’armée allemande, faire quelle sorte de France, libérer le territoire! C’était aussi tuer le nazisme, qu’on ne connaisse plus cet enfer cette horreur. Il fallait éradiquer ce monstre. C’était quand même les deux grands piliers de notre comportement. Mais un tel effort, un tel risque, une telle volonté, et j’allais dire soutenu par un immense espoir, c’était pour quoi en définitive ? C’était pour que les lendemains soient meilleurs que ceux que nous avions connus. C’était pour que les forces que nous avions mises dans le combat, on les mette à construire l’avenir. Non seulement pour reconstruire la France qui avait été mutilée, mais pour reconstruire l’Homme et pour lui donner sa vraie place dans la société. C’était ça, c’était un combat qui marquait, bien que nous n’étions pas simplement des existentialistes du moment, mais des hommes qui agissaient pour construire l’avenir et pour construire un avenir où l’Homme serait plus libre et serait plus heureux. Pour construire un monde nouveau.
Alors il y avait un certain nombre de points qui étaient bien précis dans le programme du Conseil National de la Résistance. En particulier, la liberté, la liberté absolue de conscience; il y avait l’idée que l’Etat avait un rôle a jouer à côté de cette liberté absolue de conscience de l’individu. La société, c’est pas un patch-work. Ces sont des individus qui ensemble construisent l’univers dans lequel ils vont vivre et faire vivre leurs enfants. Il y avait l’idée du service public. C’était important ça, dire que quand même une nation se doit de ne pas laisser au marché un certain nombre de moyens économiques essentiels. Il y avait cette idée, cette idée importante qui était d’ailleurs une idée de De Gaulle et je le cite presque dans les termes où au cours d’une conversation il me l’a dit lui même : « Le progrès économique, bien sûr c’est nécessaire à la vie d’une nation, c’est essentiel, mais il ne faut jamais oublier que la seule finalité du progrès économique, c’est le progrès social ».
Et bien aujourd’hui, dans des conditions moins dramatiques d’aspect, d’apparence, enfin différentes dans tous les cas fondamentalement, les mêmes problèmes se posent. Il s’agit bien sûr de construire un autre monde, mais dans lequel l’individu sera libre mais en même temps l ‘Etat sera présent. De construire un monde où l’économie sera prospère mais où le social ne sera jamais négligé. Où le marché jouera son rôle et l’industrie sera libre, mais où ce qui importe à l’Etat, au contrôle de l’Etat, restera sous le contrôle de l’Etat.
Et c’est pourquoi un certain nombre d’hommes qui se sont engagés dans la résistance pour des raisons militaires d’abord, des raisons patriotiques ensuite, et pour des raisons de construction de l’avenir, retrouvent, retrouvent leur élan, retrouvent leur espoir pour dire : « Attention! Aujourd’hui les dangers sont les mêmes dans un contexte tout-à-fait différent, mais cela appelle aussi notre vigilance, notre action et notre prise de parole ». C’est le sens de ce papier que nous avons signé.
Pascale Fourier : Et est-ce qu’on peut considérer que la situation actuelle est une espèce de détricotage systématique de tout ce qui a a été construit...
Philippe Dechartre : Non, il ne faut pas exagérer, n’est-ce pas. Quand même il y a eu beaucoup de choses qui on été faites, mais il y a un danger, il y a surtout un danger de détricotage comme vous dites. Moi je pense que ,bien entendu, il faut construire l’Europe, mais il faut que cette Europe soit une Europe sociale, que ce ne soit pas une zone de libre échange, de marché où chacun fasse son beurre. Ce qui compte dans la construction de l’Europe, c’est que chaque citoyen soit plus libre et ait une vie plus heureuse. Donc là encore, construire l’Europe, c’est construire l’Europe sociale. Car une Europe économique, d’une façon ou d’une autre elle se construira. Et elle peut se construire contre l’individu. Alors ce qu’il faut, c’est qu’elle se construise avec l’individu, pour l’individu, pour les citoyens.
Pascale Fourier : Des sous et des Hommes, toujours en compagnie de Philippe Dechartre donc, grand résistant ancien ministre de De Gaulle. Alors il y a quelque chose qui m’étonne... Vous avez utilisé le nom d’Etat, du rôle de l’Etat... Pourtant, moi qui suis un petit peu plus jeune que vous, ce que j’ai vu de la droite de laquelle vous vous revendiquez c’est justement plus souvent la volonté de donner un rôle, on pourrait presque dire, restreint à l’Etat.
Philippe Dechartre : Il ne faut pas être intégriste... L’engagement, s’il n’est pas contrôlé par la raison et par la réalité, peut conduire à l‘intégrisme... Au moment de la Résistance, nous avions la certitude qu’il fallait un Etat fort, un Etat organisé. D’ailleurs, c’est une constante dans l’Histoire de France: ça a commencé avec Philippe Le Bel, ça a culminé avec la Convention nationale, et avec l’Empire, et avec la République. Le citoyen est en danger, - c’est Anatole France qui disait ça - , le citoyen est en danger quand l’Etat est faible. Bien entendu si on laisse la jungle prospérer, on risque de mauvaises rencontres... Il faut que l’Etat soit là pour à la fois animer, donner de l’élan et contrôler, contrôler les appétits. L’organisation est absolument nécessaire. Par exemple tout bêtement au niveau du territoire, le rôle du préfet reste un rôle essentiel parce que il est l’argument de la cohésion, de la cohésion de la nation. Il faut cela, à la fois sur le plan économique, sur le plan social, et puis sur le plan de la vie politique. Alors cela ne veut pas dire qu' il faut le « tout-Etat »! Pourquoi on en parle aujourd’hui avec crainte, de l’Etat ? C’est parce que il y a eu des idéologies millénaristes qui étaient entièrement construites sur l’absolu de l’Etat et donc qui ne faisaient pas la part de la vie, la part de l’improvisation, la part de l’espoir individuel, de la conquête individuelle du monde, qui compte aussi pour un homme, pour une société. C’est la chute du nazisme, c’est la chute du fascisme, c’est la chute du communisme, la chute des idéologies millénaristes construites uniquement sur la dictature de l’Etat qui a fait qu' aujourd’hui un certain nombre d’hommes et de femmes ont pensé que il fallait laisser aller les choses. Et bien, laisser aller les choses ou tout concentrer dans l’Etat, c’est la même erreur. Il faut un équilibre des deux. Il faut la spontanéité, et il faut en même temps le contrôle et l’organisation.
Pascale Fourier : Et justement, après le Programme nationale de la résistance, après la période de la guerre, il y a eu la mise en place des Plans, d’après ce que j’ai compris.
Philippe Dechartre : Oui. Le Général De Gaulle disait « l’ardente obligation du plan, l’ardente obligation du plan ». C’est lui qui avait dit : « Il faut aussi que les banques soient contrôlées. Que ce qui appartient dans le quotidien aux citoyens soit contrôlé par l’Etat et ne soit pas l’objet d’enchères ». Les transports... Avant la Libération, les chemins de fer étaient divisés en sociétés; tout cela est devenu une seule société. L’électricité... pour que le tarif de l’électricité soit le même dans le village de Tartanpion ou dans le 16eme arrondissement.... Cela, il n’y a que l’Etat qui peut le faire . Alors sur ce plan-là, je n’aurais pas peur de dire que je suis jacobin. Mais ce n’est pas suffisant! Il faut maintenant laisser plus de place à la société civile organisée de telle façon que dans les régions il y ait quand même un élan personnel qui appelle à l’imagination, au travail individuel. Il faut les deux. Il faut les deux. Seulement il est certain que les intégristes du marché, les intégristes de la société libérale chèvre, ne veulent pas, ne veulent pas de l’Etat parce que cela dérangerait leurs intérêts. Alors il faut encore une fois les deux: l’élan, l’espoir, l’imagination, mais le regard de l’Etat, le contrôle de l’Etat, l’intervention de l’Etat. Et ça va être d’ailleurs là, la grande difficulté, d’allier cette idée nécessaire, sans laquelle il ne peut pas y avoir de liberté, et puis la mondialisation qui, elle, est un grand poulpe qui étend ses tentacules pour essayer justement de laisser libre cours à toute aventure marchande! Les aventures marchandes sont bonnes, à condition quelles soient regardées de près dans leur déroulement social!
Pascale Fourier : Des sous et des Hommes toujours en compagnie de Philippe Dechartre qui décidément m’étonne absolument. La question peut-être un petit peu bête que je voudrais vous poser, c’est purquoi finalement vous n'êtes pas de gauche ???...
Philippe Dechartre : D’abord parce que je suis Gaulliste. Alors qu’il y a eu d’ailleurs des rencontres entre le Gaullisme et la Gauche. Mais je suis gaulliste et je crois l’avoir dit tout à l’heure en ce qui concerne la place de l’Etat par exemple. Et puis je suis en même temps gaulliste de gauche parce que je pense que le social doit toujours être le débouché de l’économique. Et je ne suis pas de gauche parce que les partis de gauche ne m’ont pas persuadé et d’abord ils sont sectaires à l’intérieur d’eux-mêmes, ça se voit d’ailleurs dans leurs débats... tandis que moi dans mon parti, des gaullistes, j’expose mes idées, je combats pour mes idées, pour la participation par exemple, avec des hommes et des femmes qui ne sont pas du tout d’accord avec moi; mais je mène une action positive à l’intérieur. Et je ne suis pas, entre guillemet membre d’un parti de gauche, parce que ils n’ont rien fait pour m’attirer. Le communisme m’a intéressé intellectuellement parce qu'on ne peut pas évacuer le marxisme comme ça en disant c’est du méta-fouillis. Il faut réfléchir quand même à ce que Marx a apporté à l’organisation de la pensée politique. Mais le communisme m’a déçu parce que partout où il s’est installé, il n’a pas réussi. Alors on va pas quand même rester dans un système qui va à l’échec.
Pour être plus simple, le jour ou à la télévision j’ai vu monsieur Jospin, - pour lequel j’ai grande estime, c’est un homme de qualité- , dire devant les ouvriers de chez Lu : « Vous êtes délocalisés? Qu’est-ce que vous voulez que je fasse? Qu’y puis-je? Rien », eh bien je me suis dit - je me suis dit d’abord: « Monsieur Jospin ne sera jamais élu » - : « Ces hommes et ces femmes n’ont pas élu un homme de gauche pour qu’il leur fasse cette réponse! Moi je ne marche pas!! « . Alors je pense que la gauche au pouvoir, les gouvernements socialistes n’ont pas tenu leur engagement! Je suis pas suspect: j’ai fait voter Mitterrand - et ça n’a pas été inutile pour le succès de monsieur François Mitterrand- , car je pensais qu’il fallait justement essayer une autre donne. Je ne parle pas du règne de monsieur Mitterrand pour lequel j’ai une très grande admiration, une très grande amitié, mais les gouvernements socialistes n’ont pas tenu leur engagement. Ils ont été élu par leurs camarades, ils ont été acceptés démocratiquement par la société française, mais il n’ont pas changé grand chose à l’ordre du monde, ne serait-ce qu’à l’ordre économique de la France.
Voilà alors comme il faut bien être dans un ensemble, moi je suis dans un ensemble où un certain nombre d’idées rattachées à l’Histoire font que je me trouve à l’aise et en même temps où je peux défendre des idées qui ne sont pas attaquées avec un esprit sectaire. Car j’ai toute la possibilité dans mon parti d’exprimer les idées que j’exprime tout de suite et on ne m’exclut pas.
Pascale Fourier : J’aurais une dernière petite question. Tout à l’heure, vous avez utilisé le mot d’« Europe Sociale »... Vous pensez réellement qu’on peut construire une Europe sociale ?
Philippe Dechartre : Alors je pense qu’on doit avoir ça dans la tête constamment. C’est une priorité , j’allais dire, de fixation mentale. Parce qu’autrement on va a la catastrophe et les choses, ou deviendront une espèce de grand espace de libre échange, ou ça se délitera. Il faut penser à cela. Il faut penser non seulement en fonction d’idées négatives, mais en fonction d’idées positives car il n’y a pas d’intérêt à construire un monde si le sort de l’individu dans ce monde n’est pas meilleur. Je pense que ça prendra beaucoup de temps. Vous savez, tout à l’heure vous me posiez des questions : « Est-ce que depuis la Libération tout cela n’a pas été détricoté? » . Il faut être prudent... Moi je suis né avec le début du 20eme siècle, il y a 86 ans... La vie n’était pas rose! Que de progrès, quand même, que de progrès ! Dans tous les domaines! Non seulement dans le domaine scientifique, dans le domaine médical...Dans le domaine de la protection sociale.... Tout cela ça a été très long, très long, mais ça s’est fait. Alors, bien entendu, il y a des acquis à sauvegarder, il y en a à conquérir. Ca prendra du temps, mais l’expérience de l’age me permet de vous dire, Madame, c’est la vie. Et si on est là, c’est bien pour essayer que ça marche! Alors le grand secret de tout cela, c’est l’espoir! Il faut avoir l’espoir chevillé au corps! Et surtout beaucoup de vigilance pour ne jamais oublier que toute décision importe sur l’ensemble! C’est une vigilance permanente!
Alors ça sera difficile parce que ça aurait été plus facile avec une Europe à cinq. Encore que ce n'est pas sûr avec l’Angleterre et l’Amérique... Mais ça sera très difficile avec la grande Europe. Mais il faut que cette grande Europe vive, et c’est par notre combat dans cette grande Europe que justement on pourra faire avancer le bonheur de chacun
Pascale Fourier : Eh bien donc c’était Des Sous et des Hommes. On était en compagnie de Philippe Dechartre et la semaine prochaine nous retrouverons un autre résistant, un autre signataire de l’appel à la commémoration du 60eme anniversaire. Je vous remercie infiniment monsieur Dechartre.
Philippe Dechartre : Merci.

Allez savoir jusqu'où se niche l'humour... j'aime ces petites histoires

http://www.framasoft.net/article4112.html

BILLET D'HUMEUR A MES CONCITOYENS (AINSI QU'A MOI-MEME)

Alors, on fait quoi, maintenant que le bateau coule ?
On colmate, on colmate, ou on trouve une île et on la partage entre tous correctement ???
Il est à nos portes, le résultat de notre égoïsme face à la misère, notre j'm'enfoutisme du cri désespéré des sans-abris, des sans-papiers, des sans-rien, des humiliés de partout, de France et d'ailleurs; le poison est dans les veines de nos structures sociales, on fait une transfusion totale pour endiguer l'hémorragie de nos valeurs, où on cache l'épidémie avec des pansements infectés ?
Répondez donc à cette équation complexe, "Monsieur le président bling-bling"...

UN BLOG SYMPA A LIRE

http://lavenircestmaintenant.skyrock.com/4.html

mardi 21 octobre 2008

VOICI LA REPONSE QUE JE RECOIS DE L'UAICF (ASSOCIATION CULTURELLE DE CHEMINOTS); JE VOUS LAISSE JUGE...

Bonjour,Comme suite à votre courriel du 20 octobre, nous vous informons que le comité Nord de l'UAICF ne peut pas répondre à une telle demande.Cordialement,
Le comité Nord de l’UAICFAdresse PTT : 39 ter Bd de la Chapelle - 75010 ParisAdresse SNCF : 112 rue de Maubeuge (SN0017) - 75010 Paris CRT Paris NordTél/fax : 01 40 16 05 00 - SNCF : 21 20 31Toutes les infos sur http://nord.uaicf.asso.fr/

" Bonjour,
Pourriez-vous relayer cet appel aux chorales ou fanfares de cheminots de votre secteur, ou me transmettre leurs coordonnées e-mail ?
Merci beaucoup.

"Bonjour,
Amis cheminots et "résistants",
Je vous invite en tant que chorales, à venir chanter des chants fraternels et mobilisateurs dans une insurrection pacifique lors de la grève générale le 10 novembre 2008 dans toute la France, pour faire écho à l'appel des résistants de 2004.
Il s'agit de se faire entendre avec force, non pas contre tel ou tel gouvernement ou parti, mais contre l'injustice sociale partout où elle existe, et les individus ou groupes qui la font perdurer.
C'est un pari très audacieux, mais qui ne tente rien n'a rien.
Recréons une France unie et fraternelle dans l'adversité.
"Résister c'est créer.Créer c'est résister."

Christophe Cerniou.
http://www.conseilnationaldelaresistance.fr/
http://marre-et-remarre.blogspot.com/

dimanche 19 octobre 2008

PRECISION

En ce qui concerne l'appel aux chorales, merci si vous adhérez à l'idée de prendre contact avec l'antenne CNR de votre département ou région sur le site http://www.conseilnationaldelaresistance.fr ou de me demander leurs cooordonnées.

samedi 18 octobre 2008

CHORALES DE FRANCE, MOBILISONS NOUS


J'invite toutes les chorales de France et de Navarre à venir chanter des chants partisans et fraternels lors de la grève générale du 10 novembre 2008 dans toute la France.
Merci pour votre soutien.

MOBILISATION GENERALE

à diffuser largement autour de vous :

http://www.conseilnationaldelaresistance.fr/public/Boite_a_outils/cnr_grve_gnrale.pdf


http://cpolitic.wordpress.com/2008/08/10/greve-generale-reconductible-j-3-mois/

PROJET D'ECRITURE

Ce blog est un bébé qui vient de naitre, veuillez lui pardonner son inexpérience, sa candeur et sa spontanéité chétive, et s'il vous plait, parlez en autour de vous.
Un autre bébé qui est en gestation, lui c'est un projet d'essai sur l'esprit de résistance de l'antiquité à nos jours que je suis en train d'écrire, ou du moins dont je prépare l'écriture, car l'aspect historique, et aussi philosophique demande beaucoup de préparation et une importante source bibliographique.
Je vous tiendrai au courant de l'avancement de ce projet.

VOYEZ CE QUE CERTAINS VEULENT FAIRE DE NOTRE IDENTITE !


grave ras-le-bol !

Bonjour,
J'ai créé ce blog "vite fait!" pour relayer sur la région de Reims ou du 91 éventuellement, l'appel à la grève générale du 10 novembre 2008.
Nous vivons une situation intolérable, relayons "l'appel des résistants" de 2004 suite à l'anniversaire du CNR.
Contactez-moi VITE et NOMBREUX, on n'a plus beaucoup de temps, faisons de cet évènement quelque chose d'ENORME.
Merci.
Chris.