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mardi 2 décembre 2008

ALORS, TERRORISTES OU PAS ?

"Trois des cinq jeunes gens soupçonnés d'avoir participé en novembre à des dégradations contre des lignes TGV doivent être libérés ce mardi.
Seuls Julien Coupat, chef présumé du groupe, et son amie, Yldune L., demeurent en détention. La chambre d'instruction de la cour d'appel de Paris a ordonné la remise en liberté sous contrôle judiciaire de Gabrielle H. , Benjamin R. et Manon G.
Elle a dans le même temps ordonné le maintien en détention de Julien Coupat et de sa compagne.
En fin de journée, Gabrielle et Manon devaient sortir du quartier des femmes de la maison d'arrêt de Fleury- Mérogis (Essonne), Benjamin R. de la maison d'arrêt de Fresnes (Val-de-Marne).
Leur contrôle judiciaire leur interdit notamment d'entrer en relation les uns avec les autres.

«Association de malfaiteurs en relation avec une entreprise terroriste»

Au total, neuf personnes - cinq femmes et quatre hommes âgés de 22 à 34 ans - avaient été placées en garde à vue le 11 novembre, dans le cadre d'une enquête sur des sabotages à répétition de caténaires de lignes TGV.
Au terme de 96 heures, le juge antiterroriste Thierry Fragnoli les avaient mises en examen pour «association de malfaiteurs en relation avec une entreprise terroriste».
Julien Coupat, chef présumé de la Cellule invisible, le nom donné au groupe, est depuis poursuivi pour «direction d'une entreprise terroriste» et «destructions en réunion à visée terroriste».
Le 15 novembre, quatre des mis en examen avaient été remis en liberté sous contrôle judiciaire, tandis que les cinq autres étaient placés en détention provisoire.
Ces cinq jeunes gens représenteraient le noyau dur du groupe , selon l'expression du parquet, qui avait requis, vendredi, leur maintien en détention.
Me Terrel, avocate des trois remis en liberté et de Julien Coupat, a salué une «victoire relative», considérant qu'il s'agissait d'un «désaveu assez radical de toute cette procédure».
«Ils n’ont rien à faire en prison», avait-elle, une nouvelle fois, affirmé vendredi, rappellant qu’aucun n’a de casier judiciaire.
«Qu’on enquête sur des dégradations matérielles en réunion qui ont pu provoquer quelques retards de trains, oui, mais aucun ne devrait être détenu», avait insisté l’avocate en dénonçant «la manipulation qui les a présentés d’emblée comme coupables et qui plus est, terroristes»."

http://www.leparisien.fr/faits-divers/sabotages-sncf-coupat-et-son-amie-restent-en-prison-02-12-2008-329479.php