Effroyables téléscopages
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C'est toujours compliqué de mettre sur le même plan deux drames, ça peut
laisser penser les esprits chagrins et les bas du plafond qu'on est tentés
de...
mercredi 24 décembre 2008
AH, MON P'TIT SARKO, SI SEULEMENT...
Ils font rien qu’a nous faire des promesses
Qu’ils ne tiennent jamais
La seule chose qui les intéresse
C’est d’passer à la télé
Tout pomponnés Tout maquillés
Ils viennent parler au journal
Pendant que monte du fond des cafés
Le son de la chorale
Ah si tu pouvais fermer ta gueule
Ça nous ferait des vacances
Ah si tu pouvais fermer ta gueule
Ça ferait du bien à la France
Et puis y’a tous ceux qui font des débats
D’la philo à deux balles
Y’a c’ui qui est pour Et y’a c’ui qui veut pas
Et ça parle et ça parle
Tout pomponnés Tout maquillés
Ils viennent vendre leur salade
Pendant que monte du fond des cafés
La grande sérénade
Ah si tu pouvais fermer ta gueule
Ça nous ferait des vacances
Ah si tu pouvais fermer ta gueule
Ça ferait du bien à la France
Et puis y’a moi qu’en fait partie aussi
Faut toujours que j’la ramène
Comme si on disait pas assez de conneries
Faut que j’y rajoute les miennes
Tout pomponnés Tout maquillés
J’vous promets J’vous en voudrais pas
Vous avez le droit du fond du café
De chanter aussi pour moi :
Ah si tu pouvais fermer ta gueule
Ça nous ferait des vacances
Ah si tu pouvais fermer ta gueule
Ça ferait du bien à la France
Ah si tu pouvais fermer ta gueule
Ça nous ferait des vacances
Ah si tu pouvais fermer ta gueule
Ça ferait du bien à la France
Cette chanson je l’ai faite pour vous
Les français, les françaises
Allons enfants, ça s’ra notre hymne à nous
Notre marseillaise
A la maison, à ton bureau
Quand t’en auras marre d’écouter
Le casse-bonbon qui parle trop
Tu pourras lui chanter :
Ah si tu pouvais fermer ta gueule
Ça nous ferait des vacances
Ah si tu pouvais fermer ta gueule
Ça ferait du bien à la France
Ah si tu pouvais fermer ta gueule
Ça nous ferait des vacances
Ah si tu pouvais fermer ta gueule
Ça ferait du bien à la France
ENFIN, UN PREMIER GESTE, BRAVO A EUX
Ce n'est qu'un début, et il est dommage qu'ils n'emploient pas le terme "génocide" à propos du peuple arménien, mais c'est encourageant, c'est la première initiative de cette ampleur de la part de citoyens turcs. Et quand on voit les menaces que ça fait peser sur eux, c'est courageux de leur part.
"En quatre jours, plus de 13 000 Turcs ont signé la pétition lancée, lundi 15 décembre, sur Internet.
"Ma conscience ne peut pas accepter que l'on reste indifférent et que l'on nie la "grande catastrophe" subie par les Arméniens ottomans en 1915, dit le texte d'introduction.
Je rejette cette injustice et, pour ma part, je partage les sentiments et les peines de mes frères et soeurs arméniens.
Je leur demande pardon."
Ces excuses adressées aux victimes du génocide de 1915 ont été formulées par quatre intellectuels issus de la gauche turque : l'économiste Ahmet Insel, le professeur de sciences politiques Basin Oran, le spécialiste des questions européennes, Cengiz Aktar, et le chroniqueur, Ali Bayramoglu.
Le mot génocide n'apparaît pas, l'expression "grande catastrophe", utilisée par les Arméniens, lui a été préféré.
Mais cette initiative inédite de la société civile est un pas supplémentaire dans le rapprochement entre Turcs et Arméniens, opéré ces derniers mois, notamment depuis la visite à Erevan du président de la République, Abdullah Gül, en septembre.
"Cela montre qu'il y a au moins 13 000 personnes qui ne croient pas dans la propagande officielle, constate Cengiz Aktar.
Mais il faut y aller doucement.
Sur ces terres où ont été commis des massacres, la mémoire a été gommée et remplacée par le négationnisme."
Sans surprise, les réactions haineuses ont fusé de toutes parts à l'annonce de cette campagne. "Une blague", selon Ertugrul Özkök, le rédacteur en chef du quotidien nationaliste Hürriyet, voire "un acte de trahison", pour la députée du Parti républicain du peuple (CHP, kémaliste), Canan Aritman.
Une soixantaine de diplomates à la retraite ont estimé, eux, qu'il s'agissait d'une initiative "inacceptable, fausse et défavorable aux intérêts de la nation.
Une telle tentative, incorrecte et partiale est irrespectueuse pour notre histoire et revient à trahir notre peuple", ont-ils écrit.
Pour le député du Parti de l'action nationaliste (MHP), Deniz Bölükbasi, "si quelqu'un doit s'excuser, ce sont les intellectuels et les Arméniens.
Ils devraient s'excuser pour les atrocités dont ont souffert des milliers d'Anatoliens".
Le premier ministre, Recep Tayyip Erdogan, n'a pas été le moins virulent.
"Je ne l'accepte pas, je ne la soutiens pas. Nous n'avons commis aucun crime, donc nous n'avons pas besoin de nous excuser", a-t-il riposté, mercredi.
Certains intellectuels, tels Nuray Mert ou Murat Belge, critiquent eux aussi cette logique de repentance.
Plus mesuré, le président Abdullah Gül, loin de condamner la pétition, a estimé que chacun était libre de donner son opinion.
Même tonalité au ministère des affaires étrangères : "Nous n'avons pas à réagir contre cela", répond un porte-parole, mettant en évidence des divergences au sein du gouvernement.
Les intellectuels à l'origine de ces excuses publiques reçoivent, eux, depuis quelques jours, des tombereaux d'insultes et de menaces de mort.
Pas de quoi les décourager pour autant.
"C'est une ligne de crête en Turquie, souligne Cengiz Aktar.
Ce qui est nouveau, c'est que ce qui n'était qu'un débat d'intellectuels devient les prémices d'un débat public."
Baskin Oran souligne, lui, la nécessité pour la fière Turquie de se doter d'une "culture du pardon".
Un mot encore difficile à entendre.
"C'est une chose qui n'existe pas chez nous, admet Uraz, un étudiant qui envisage de signer la pétition.
Mais on vit sous ce régime qui n'accepte pas la réalité historique et si cela ne change pas, c'est un peu de notre faute."
Source : http://www.lemonde.fr/europe/article/2008/12/19/des-milliers-de-turcs-demandent-pardon-aux-armeniens_1133112_3214.html
"En quatre jours, plus de 13 000 Turcs ont signé la pétition lancée, lundi 15 décembre, sur Internet.
"Ma conscience ne peut pas accepter que l'on reste indifférent et que l'on nie la "grande catastrophe" subie par les Arméniens ottomans en 1915, dit le texte d'introduction.
Je rejette cette injustice et, pour ma part, je partage les sentiments et les peines de mes frères et soeurs arméniens.
Je leur demande pardon."
Ces excuses adressées aux victimes du génocide de 1915 ont été formulées par quatre intellectuels issus de la gauche turque : l'économiste Ahmet Insel, le professeur de sciences politiques Basin Oran, le spécialiste des questions européennes, Cengiz Aktar, et le chroniqueur, Ali Bayramoglu.
Le mot génocide n'apparaît pas, l'expression "grande catastrophe", utilisée par les Arméniens, lui a été préféré.
Mais cette initiative inédite de la société civile est un pas supplémentaire dans le rapprochement entre Turcs et Arméniens, opéré ces derniers mois, notamment depuis la visite à Erevan du président de la République, Abdullah Gül, en septembre.
"Cela montre qu'il y a au moins 13 000 personnes qui ne croient pas dans la propagande officielle, constate Cengiz Aktar.
Mais il faut y aller doucement.
Sur ces terres où ont été commis des massacres, la mémoire a été gommée et remplacée par le négationnisme."
Sans surprise, les réactions haineuses ont fusé de toutes parts à l'annonce de cette campagne. "Une blague", selon Ertugrul Özkök, le rédacteur en chef du quotidien nationaliste Hürriyet, voire "un acte de trahison", pour la députée du Parti républicain du peuple (CHP, kémaliste), Canan Aritman.
Une soixantaine de diplomates à la retraite ont estimé, eux, qu'il s'agissait d'une initiative "inacceptable, fausse et défavorable aux intérêts de la nation.
Une telle tentative, incorrecte et partiale est irrespectueuse pour notre histoire et revient à trahir notre peuple", ont-ils écrit.
Pour le député du Parti de l'action nationaliste (MHP), Deniz Bölükbasi, "si quelqu'un doit s'excuser, ce sont les intellectuels et les Arméniens.
Ils devraient s'excuser pour les atrocités dont ont souffert des milliers d'Anatoliens".
Le premier ministre, Recep Tayyip Erdogan, n'a pas été le moins virulent.
"Je ne l'accepte pas, je ne la soutiens pas. Nous n'avons commis aucun crime, donc nous n'avons pas besoin de nous excuser", a-t-il riposté, mercredi.
Certains intellectuels, tels Nuray Mert ou Murat Belge, critiquent eux aussi cette logique de repentance.
Plus mesuré, le président Abdullah Gül, loin de condamner la pétition, a estimé que chacun était libre de donner son opinion.
Même tonalité au ministère des affaires étrangères : "Nous n'avons pas à réagir contre cela", répond un porte-parole, mettant en évidence des divergences au sein du gouvernement.
Les intellectuels à l'origine de ces excuses publiques reçoivent, eux, depuis quelques jours, des tombereaux d'insultes et de menaces de mort.
Pas de quoi les décourager pour autant.
"C'est une ligne de crête en Turquie, souligne Cengiz Aktar.
Ce qui est nouveau, c'est que ce qui n'était qu'un débat d'intellectuels devient les prémices d'un débat public."
Baskin Oran souligne, lui, la nécessité pour la fière Turquie de se doter d'une "culture du pardon".
Un mot encore difficile à entendre.
"C'est une chose qui n'existe pas chez nous, admet Uraz, un étudiant qui envisage de signer la pétition.
Mais on vit sous ce régime qui n'accepte pas la réalité historique et si cela ne change pas, c'est un peu de notre faute."
Source : http://www.lemonde.fr/europe/article/2008/12/19/des-milliers-de-turcs-demandent-pardon-aux-armeniens_1133112_3214.html
QUELLE HONTE...
« On n’est pas protégé parce qu’on est d’origine maghrébine ou africaine.
On doit (faire) comme les autres, et je dois dire même, plus que les autres »
C'est Nadine Morano, secrétaire d'Etat à la Famille (ça fait frémir) qui l'a dit à propos de Rama Yade.
Et en quel honneur, plus que les autres ???
Moi, je dis que des individus pareils, il faudrait les conspuer et leur balancer des tomates en place publique, ou du moins les trainer devant un tribunal pour propos racistes ! je rappelle que c'est un délit, et que les propos de cette "femme", si l'on peut la nommer comme telle, sont en contradiction totale avec l'idée d' "égalité des chances" prônée par son propre gouvernement.
De plus, elle n'en est pas à son coup d'essai en matière de propos scandaleux.
On doit (faire) comme les autres, et je dois dire même, plus que les autres »
C'est Nadine Morano, secrétaire d'Etat à la Famille (ça fait frémir) qui l'a dit à propos de Rama Yade.
Et en quel honneur, plus que les autres ???
Moi, je dis que des individus pareils, il faudrait les conspuer et leur balancer des tomates en place publique, ou du moins les trainer devant un tribunal pour propos racistes ! je rappelle que c'est un délit, et que les propos de cette "femme", si l'on peut la nommer comme telle, sont en contradiction totale avec l'idée d' "égalité des chances" prônée par son propre gouvernement.
De plus, elle n'en est pas à son coup d'essai en matière de propos scandaleux.
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