Effroyables téléscopages
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C'est toujours compliqué de mettre sur le même plan deux drames, ça peut
laisser penser les esprits chagrins et les bas du plafond qu'on est tentés
de...
mardi 30 décembre 2008
CA FAIT UNE BELLE JAMBE AUX 370 MORTS
"Lors d'une conférence téléphonique sur "la situation à Gaza et dans le sud d'Israël", les membres du Quartette (les Etats-Unis, l'Union européenne, la Russie et l'ONU) "ont appelé à un cessez-le-feu immédiat qui soit pleinement respecté", indique un compte-rendu publié par les Nations unies.
"Ils ont appelé toutes les parties à prendre en compte les besoins urgents en matière humanitaire et économique à Gaza et à prendre toutes les mesures nécessaires pour assurer la fourniture continue d'assistance humanitaire. Ils se sont accordés sur la nécessité urgente pour les Israéliens et les Palestiniens de continuer sur la voie de la paix", conclut ce compte-rendu laconique (le terme est judicieux, ndlr)"
( http://actu.orange.fr/articles/a-la-une/Gaza-le-Quartette-reclame-un-cessez-le-feu-respecte-l-UE-le-veut-permanent.html )
"Ils ont appelé toutes les parties à prendre en compte les besoins urgents en matière humanitaire et économique à Gaza et à prendre toutes les mesures nécessaires pour assurer la fourniture continue d'assistance humanitaire. Ils se sont accordés sur la nécessité urgente pour les Israéliens et les Palestiniens de continuer sur la voie de la paix", conclut ce compte-rendu laconique (le terme est judicieux, ndlr)"
( http://actu.orange.fr/articles/a-la-une/Gaza-le-Quartette-reclame-un-cessez-le-feu-respecte-l-UE-le-veut-permanent.html )
J'AI PIQUE CA A RACHID, C'EST FADA (COMME LE COMMANDO) ET HUMANISTE
Réchauffement
Ce pourrait être du Souch de fin d’année.
Un dessin de presse montrant le lauréat du prix Nobel d’économie.
Une lauréate en l’occurrence.
Elle ressemble à madame tout le monde, plutôt large des hanches, et tient un cochon rose dans ses bras.
Un cochon fendu.
C’est une tirelire.
Le speaker annonce que « le prix Nobel 2009 revient à Mme Tarteparte, qui a gardé ses économies ».
Mme Tarteparte est au garde-à-vous.
Sans doute la fierté des petites gens.
Je sais, ça commence, me direz-vous, pas vraiment folichon pour des vœux.
Alors j’efface le dessin.
C’est pour ça que vous ne le voyez pas.
Je viens de l’effacer.
Pour 2009, qui approche, je nous souhaite de trouver des traces de vie extraterrestres.
Après tout, il n’y a aucune raison que la Terre soit le centre du monde.
La Terre n’est qu’une petite planète tournant autour d’un petit soleil.
Et comme le savent les gens de bonne foi, il existe des milliards de milliards de soleil possiblement au centre d’une ronde de planètes où la vie est tout aussi possible que chez nous. C’est même pour ça que la Nasa s’apprête à lancer le télescope Kepler, en avril prochain.
C’est un télescope spatial qui peut surveiller 100 000 étoiles simultanément, tout en épiant le moindre signal susceptible, dans les « zones habitables », de révéler la présence d’un équivalent Terre en orbite.
Si je nous souhaite de trouver des traces de vie ailleurs que chez nous, c’est parce que d’autres hommes, d’autres femmes que nous, peut-être, sait-on jamais, ont les réponses et le cœur et la sagesse que nous n’avons pas.
Nous commençons à nous préoccuper du réchauffement climatique.
Peut-être ces créatures encore inconnues ont-elles commencé par le commencement et déjà réglé la question du réchauffement de la chair au moment où le dard du soleil vient brûler la langue asséchée de l’enfant décharné ; la question du réchauffement de la chair au moment de l’impact de la balle ou de l’éclat d’obus.
Je pense à ces marmailles, à ces femmes, à ces hommes des pays pauvres.
Je pense à ces marmailles, à ces femmes, à ces hommes du Proche-Orient après les raids israéliens à Gaza.
Par parenthèse, drôle d’arithmétique, inqualifiable, que celle de l’Etat hébreu qui exige, à chaque « réchauffement » de la tension, le meurtre de dix Palestiniens pour venger la mort d’un Israélien.
Ce pourrait être du Souch de fin d’année.
Un dessin de presse montrant le lauréat du prix Nobel d’économie.
Une lauréate en l’occurrence.
Elle ressemble à madame tout le monde, plutôt large des hanches, et tient un cochon rose dans ses bras.
Un cochon fendu.
C’est une tirelire.
Le speaker annonce que « le prix Nobel 2009 revient à Mme Tarteparte, qui a gardé ses économies ».
Mme Tarteparte est au garde-à-vous.
Sans doute la fierté des petites gens.
Je sais, ça commence, me direz-vous, pas vraiment folichon pour des vœux.
Alors j’efface le dessin.
C’est pour ça que vous ne le voyez pas.
Je viens de l’effacer.
Pour 2009, qui approche, je nous souhaite de trouver des traces de vie extraterrestres.
Après tout, il n’y a aucune raison que la Terre soit le centre du monde.
La Terre n’est qu’une petite planète tournant autour d’un petit soleil.
Et comme le savent les gens de bonne foi, il existe des milliards de milliards de soleil possiblement au centre d’une ronde de planètes où la vie est tout aussi possible que chez nous. C’est même pour ça que la Nasa s’apprête à lancer le télescope Kepler, en avril prochain.
C’est un télescope spatial qui peut surveiller 100 000 étoiles simultanément, tout en épiant le moindre signal susceptible, dans les « zones habitables », de révéler la présence d’un équivalent Terre en orbite.
Si je nous souhaite de trouver des traces de vie ailleurs que chez nous, c’est parce que d’autres hommes, d’autres femmes que nous, peut-être, sait-on jamais, ont les réponses et le cœur et la sagesse que nous n’avons pas.
Nous commençons à nous préoccuper du réchauffement climatique.
Peut-être ces créatures encore inconnues ont-elles commencé par le commencement et déjà réglé la question du réchauffement de la chair au moment où le dard du soleil vient brûler la langue asséchée de l’enfant décharné ; la question du réchauffement de la chair au moment de l’impact de la balle ou de l’éclat d’obus.
Je pense à ces marmailles, à ces femmes, à ces hommes des pays pauvres.
Je pense à ces marmailles, à ces femmes, à ces hommes du Proche-Orient après les raids israéliens à Gaza.
Par parenthèse, drôle d’arithmétique, inqualifiable, que celle de l’Etat hébreu qui exige, à chaque « réchauffement » de la tension, le meurtre de dix Palestiniens pour venger la mort d’un Israélien.
JE SUIS HAS BEEN ET J'AIME CA
Normalement, je devrais faire ici ce que je fais d'habitude, maugréer et feuler contre ce qui se passe à Gaza en ce moment (Grrrrr !) , contre la hausse des cotisations de mutuelle, tel et tel scandale... mais je ne sais, soit la répétition des mêmes injustices sur la population de Gaza me fout tellement en pétard que les bras m'en tombent, et je ne sais même plus quoi en dire (et puis Olivier Et Jacques le font tellement mieux que moi), soit c'est la période des fêtes et je suis un peu flemmard question indignation ; mais mon baromètre essentiel (en tant que "guerrier du clavier", comme disent mes amis de "l'Avenir c'est Maintenant") étant ma capacité d'indignation, ça ne saurait durer longtemps, cette apathie et ce manque d'appêtit ! waow, t'as vu ça, mec, je slame...
Donc, je parlerai de mon côté "has been"; si vous me dîtes que je suis has been, pour moi c'est un compliment; il y a quelques temps, avec Sylvain, un vieil ami, on a eu une conversation là dessus et on a décrété être has been, et qu'on en était fier (quels couillons...).
Eh oui, j'aime dire "ce truc est GRAVE KITCH, je le veux !" ou "c'est IN", j'adore ressortir des expressions de la seconde guerre mondiale, genre "faut pas pousser mémé dans les orties" ou "tant va la cruche à l'eau qu'à la fin tu m'les brises".
J'oscille donc entre ce qui se disait il y a quelques années, ou carrément de l'argot d'il y a des décennies (je n'ai heureusement pas régressé jusqu'au "vieux françois", Diantre !)
Mais vous allez me dire "non, tu n'es pas has been, juste hors norme, ou passéiste" et je vous réponds d'aller vous faire en... (coder), car has been, c'est comme un étendard, un torse de l'Armée rouge rempli de médailles , on est fier de l'être, ça veut dire "a été", "est dépassé", bah je veux, mon neveu, que j'ai été, que j'ai vécu, et que je préfère me faire dépasser par les trop pressés qui ne voient rien du paysage, un peu comme en TGV.
Donc voili voilou , comme dirait l'andouille de Flanders, c'était un Ode au has been.
Votre serviteur...
Donc, je parlerai de mon côté "has been"; si vous me dîtes que je suis has been, pour moi c'est un compliment; il y a quelques temps, avec Sylvain, un vieil ami, on a eu une conversation là dessus et on a décrété être has been, et qu'on en était fier (quels couillons...).
Eh oui, j'aime dire "ce truc est GRAVE KITCH, je le veux !" ou "c'est IN", j'adore ressortir des expressions de la seconde guerre mondiale, genre "faut pas pousser mémé dans les orties" ou "tant va la cruche à l'eau qu'à la fin tu m'les brises".
J'oscille donc entre ce qui se disait il y a quelques années, ou carrément de l'argot d'il y a des décennies (je n'ai heureusement pas régressé jusqu'au "vieux françois", Diantre !)
Mais vous allez me dire "non, tu n'es pas has been, juste hors norme, ou passéiste" et je vous réponds d'aller vous faire en... (coder), car has been, c'est comme un étendard, un torse de l'Armée rouge rempli de médailles , on est fier de l'être, ça veut dire "a été", "est dépassé", bah je veux, mon neveu, que j'ai été, que j'ai vécu, et que je préfère me faire dépasser par les trop pressés qui ne voient rien du paysage, un peu comme en TGV.
Donc voili voilou , comme dirait l'andouille de Flanders, c'était un Ode au has been.
Votre serviteur...
TRES BEAU POEME DE VITEZLAV NEZVAL
Mon chant est un ruisseau
Quand le monde sera une étable comblée
Quand les guerres seront finies
Alors buvez mon chant comme du thé au lait
Dans des tasses myosotis
Vous affamés d'hier ombres maigres et dures
Mon chant est un ruisseau mon chant est une mûre
Quand le chœur des humains fera sonner le monde
Comme un atelier de potier
Alors mangez mon chant dans une assiette ronde
Ornée d'un motif d'oignon bleu
Vous affamés d'hier ombres maigres et dures
Mon chant est un ruisseau mon chant est une mûre
Dans ce monde incertain comme barque qui penche
Mordez dans mon chant travailleurs
Comme dans le pain blanc du matin à dents franches
Le pain blanc à la fraîche odeur
Vous affamés d'hier ombres maigres et dures
Mon chant est un ruisseau mon chant est une mûre
O ma patrie de monts et de rivières vertes
Moi qui t'invoque à chaque instant
Je suis comme le coq dressant au ciel sa crête
Je chante et chante tout le temps
Vous affamés d'hier ombres maigres et dures
Mon chant est un ruisseau mon chant est une mûre
Mon chant est un ruisseau mon chant est une mûre
Quand le monde sera une étable comblée
Quand les guerres seront finies
Alors buvez mon chant comme du thé au lait
Dans des tasses myosotis
Vous affamés d'hier ombres maigres et dures
Mon chant est un ruisseau mon chant est une mûre
Quand le chœur des humains fera sonner le monde
Comme un atelier de potier
Alors mangez mon chant dans une assiette ronde
Ornée d'un motif d'oignon bleu
Vous affamés d'hier ombres maigres et dures
Mon chant est un ruisseau mon chant est une mûre
Dans ce monde incertain comme barque qui penche
Mordez dans mon chant travailleurs
Comme dans le pain blanc du matin à dents franches
Le pain blanc à la fraîche odeur
Vous affamés d'hier ombres maigres et dures
Mon chant est un ruisseau mon chant est une mûre
O ma patrie de monts et de rivières vertes
Moi qui t'invoque à chaque instant
Je suis comme le coq dressant au ciel sa crête
Je chante et chante tout le temps
Vous affamés d'hier ombres maigres et dures
Mon chant est un ruisseau mon chant est une mûre
Mon chant est un ruisseau mon chant est une mûre
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