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samedi 18 septembre 2010

Pourquoi il ne serait pas réélu


Steph m'a tagué sur ce sujet : quelles seraient d'après moi les cinq raisons principales pour lesquelles Sarkozy ne soit pas réélu en 2012.

Comme je ne suis pas un grand spécialiste en politique, je vais être comme d'habitude assez lapidaire et ne pas rentrer dans les détails.
Il va m'être difficile de caser ces cinq points par priorité, car pour moi, ils sont tous aussi graves les uns que les autres.

1. L'impopularité de la réforme des retraites.
Il est évident que la manifestation du 7 septembre a été significative, 2,5 millions de personnes ne représentent peut-être pas 60 millions de citoyens, mais c'est quand même un chiffre fort, et beaucoup d'après moi acceptent cette réforme par pessimisme et résignation, alors qu'ils savent bien qu'elle est injuste.
Réformer les retraites, beaucoup sont d'accord, mais pas en en faisant porter le poids à plus de 85% par les petits salaires.

2. La politique d'exclusion des roms et plus globalement la politique ultra-sécuritaire.
On peut se dire que les roms n'ont pas tant que ça à voir dans le malaise ambiant, et pourtant, ils sont l'exemple fatal dans l'actualité de cette xénophobie rampante qui règne en ce moment.
Une fois de plus, des ethnies (on peut y compter particulièrement les afghans qui étaient sous les feux de l'actualité des expulsions juste avant les roms) servent de boucs émissaires, de responsable de ce qui ne va pas dans ce pays.
Beaucoup de français sont choqués, non pas forcément des expulsions, mais de l'amalgame lamentable avec Saint-aignan et Grenoble, et du fait que ce président nous met quasiment l'Europe et le reste du monde à dos en s'entêtant comme un gamin capricieux devant Bruxelles (qui n'est pas forcément un modèle, mais là, pour le coup, ils ont raison de demander des sanctions).
C'est grave et ça blesse une partie des citoyens, surtout quand le seul soutien qu'on parvient à obtenir est celui de Berlue S'Connerie.

3. Le logement, belles promesses non tenues.

4. L'emploi, le démantèlement du service public et les belles promesses non tenues sur le pouvoir d'achat.

5. Les dérapages personnels indignes d'un président de la République.

Pour être honnête et ne pas jeter l'opprobre sur un seul homme, je dirais que les points 1 (du moins en partie) , 3 et 4 sont aussi de la responsabilité des gouvernements qui ont précédé le gouvernement actuel.