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lundi 16 février 2009

A PA SA KA TRAVAY PLIS KA MANJE PLIS !

"Les CRS sont arrivés en masse, ils ont commencé à nous frapper et à lancer des gaz lacrymogènes. C'était excessivement violent", a assuré le syndicaliste, affirmant avoir entendu des insultes racistes.
Jeudi, Elie Domota, leader du collectif, avait lancé un avertissement sur une télé locale: "si quelqu'un blesse un membre du LKP ou un manifestant guadeloupéen, il y aura des morts".
En métropole, le Premier ministre François Fillon a jugé que les barrages routiers en Guadeloupe ne constituaient pas des "moyens légaux" d'expression.
Le secrétaire d'Etat à l'Outre-mer Yves Jégo a appelé à une "trêve", assurant que la situation n'"est pas acceptable" et évoquant le spectre d'émeutes sanglantes en mai 1967 à Pointe-à-Pitre.
Il a plus tard indiqué que le gouvernement oeuvrait à un "plan B" pour les PPME guadeloupéennes, parlant de "nouvelles baisses de charges".
Victorin Lurel, président (PS) de la région Guadeloupe, a lui aussi appelé "solennellement l'ensemble de la population à garder son calme", dénonçant une "montée aux extrêmes".
Ces appels sont lancés alors qu'un meeting du LKP devait se tenir à 19H00 (23H00 à Paris) et qu'un comité anti-grève a convoqué une grande marche silencieuse mardi matin à Pointe-à-Pitre.
Pour la première fois depuis le début de la crise, le chef de l'Etat s'est impliqué directement: l'Elysée a annoncé qu'il recevra jeudi les élus des départements d'Outre-mer pour "faire un point" sur la situation "dans le contexte de la crise économique".
A Paris encore, treize associations et partis de gauche ont défilé pour marquer leur solidarité avec les manifestants d'outre-Atlantique, sous la bannière "Antilles-métropole, Yes we can".

( http://actu.orange.fr/articles/a-la-une/Poussee-de-fievre-en-Guadeloupe-au-27e-jour-de-greve.html )

Je le savais, j'en étais sûr; attendez-vous à envoyer des pansements et peut-être même des boites en sapin dans les Antilles, car ces pourris vont tenter d'écrabouiller les insurgés; ils n'ont jamais eu l'intention de négocier, d'écouter, de chercher le dialogue, de chercher ensemble des solutions...
ILS NE CONNAISSENT QU'UN SEUL LANGUAGE :
LE POURRISSEMENT, PUIS LA FORCE !
Qui peut croire sans être naïf que l'exaspération des manifestants n'a pas été provoquée exprès par la politique de pourrissement de ce gouvernement des plus cyniques, afin d'avoir des excuses pour envoyer la cavalerie ? Mensonges, manipulation, mauvaise foi...
N'attendons pas le 19 mars, investissons les rues de la métropole, faisons comme les Antillais.

A pa sa ka travay plis ka manjé plis !
(ce ne sont pas ceux qui travaillent le plus qui mangent le plus)

"Afin de préserver sa race,
Despointes a dit à la télé qu’il ne faut pas se mélanger.
Aujourd’hui, il est bien mêlé : pour des propos si dégueulasses, nous devons tous le boycotter !
À se marier entre cousins, ta race a tant dégénéré que tu ne sais plus distinguer dans ta vieille tête embruméece qui est mal, ce qui est bien…
Anachronisme du passé et qui n’a plus de raison d’être.
Si, hélas, pendant si longtemps, des sans-culottes, tes ancêtres ont pu jadis sauver leur tête du fait de leur éloignement,on pourrait bien te faire ta fête,rattraper la perte de temps…
Insultant la population, tu oses, quelle indignation, dire : l’esclavage a du bon !
On devrait te mettre en prison afin de t’apprendre, vieux con, à parler sur un autre ton et chanter une autre chanson…

Patrick MATHELIÉ-GUINLET (10-02-09)"

Ce pamphlet irait comme un gant à Notre Omnipotent, non ? (à part "vieux con", et encore, en cherchant bien...)