Effroyables téléscopages
-
C'est toujours compliqué de mettre sur le même plan deux drames, ça peut
laisser penser les esprits chagrins et les bas du plafond qu'on est tentés
de...
samedi 13 décembre 2008
ELOGE DE LA VOCATION, ALLERGIE AU "P'TIT BOULOT"
"Le travail c'est la santé, rien faire c'est la conserver, les prisonniers du boulot, f'ront pas de vieux os"
Tant pis si j'en choque certains, mais la notion de travail est encore plus ridicule de nos jours qu'auparavant; dans le passé, on était à l'état de serfs, on devait soumission à son maître, bien sûr, le travail ne garantissait pas de ne pas être en famine, de subir la disette par périodes, mais la question ne se posait pas entre travailler et rester sans rien faire pour pouvoir survivre.
Aujourd'hui, c'est à mourir de rire, ou de désespérance, au choix...
Il est devenu plus prudent de rester chez soi que d'aller chercher du boulot, sinon on va se ruiner avec les transports, la bouffe, etc... le premier mois; oui, oui, bien sûr, on nous a trouvé la solution pour tenir le coup, le RSA ! imaginez le ridicule de travailler et de continuer d'être assisté par l'Etat comme si on était un incapable... c'est d'une dérision ! étonnez vous après ça que les grands patrons se croient tout permis avec les cadeaux fiscaux qui leur sont faits !
Je dis les grands, parce que les petits, que je respecte un peu plus, seront malheureusement fortement incités à se conduire aussi mal s'ils évoluent par la suite, c'est un système très pervers.
Donc, les patrons deviennent de plus en plus arrogants, ils se gaussent devant les pauvres délégués du personnel, voirent même les contrôleurs du travail, qui s'arrachent les cheveux devant la mise en patûre du droit du travail; résultat, non seulement vous vous tapez des jobs "alimentaires" pour vivre, que vous soyez diplômés ou non, et en plus il faut coller à la "culture d'entreprise", traduction : n'ayez pas de vie privée, soyez inféodés à votre boulot... surtout que de nos jours, se barrer en claquant la porte est devenu un sport très risqué; au moins, avant, on quittait un boulot, on en retrouvait vite un autre.
Et pour ce qui est de travailler plus pour gagner plus, laissez-moi rire, même si on veut faire des heures sup' , encore faut-il que le patron en aie à vous donner, et qu'il vous les paie !
Moi, j'ai connu le système des "récups", qu'il fallait prendre de force (si vous aviez fait des heures sup', vous veniez plus tard le lendemain matin), sinon le boss avait toujours une excuse pour que vous ne les récupériez pas.
Aujourd'hui, quand vous passez un entretien d'embauche, ce connard de recruteur a l'air enchanté quand vous lui dîtes que vous êtes célibataire sans enfants; je ne donne pas cher de la peau d'une mère seule avec plusieurs enfants.
A propos d'une mère avec enfants, l'Anpe a "proposé" à ma compagne une offre de monteuse en lunettes (bien entendu, rien à voir avec sa formation, elle est lettrée), avec des horaires 6h - 14h ou 14h-22h, alors qu'elle a trois enfants dont la plus jeune a 7 ans, et qu'elle n'a pas le permis ni aucun véhicule; si ce n'étaient les horaires, et le fait de se taper les samedis, pourquoi pas... bravo, ça montre le respect qu'on nous témoigne; c'est ça qu'ils appellent une offre d'emploi "raisonnable" ? On veut bien se rabaisser à prendre n'importe quoi, mais DANS DES LIMITES DECENTES !
"Gagner" sa vie... quelle horreur, cette expression.
Reste la vocation : vous allez me dire "puisque tu écris bien, écris des livres"; ah oui, je ne demande que ça, mais faut avoir le moral, quand on sait qu'aujourd'hui, 98 % des écrivains ne peuvent plus vivre décemment de leur plume...
Tant pis si j'en choque certains, mais la notion de travail est encore plus ridicule de nos jours qu'auparavant; dans le passé, on était à l'état de serfs, on devait soumission à son maître, bien sûr, le travail ne garantissait pas de ne pas être en famine, de subir la disette par périodes, mais la question ne se posait pas entre travailler et rester sans rien faire pour pouvoir survivre.
Aujourd'hui, c'est à mourir de rire, ou de désespérance, au choix...
Il est devenu plus prudent de rester chez soi que d'aller chercher du boulot, sinon on va se ruiner avec les transports, la bouffe, etc... le premier mois; oui, oui, bien sûr, on nous a trouvé la solution pour tenir le coup, le RSA ! imaginez le ridicule de travailler et de continuer d'être assisté par l'Etat comme si on était un incapable... c'est d'une dérision ! étonnez vous après ça que les grands patrons se croient tout permis avec les cadeaux fiscaux qui leur sont faits !
Je dis les grands, parce que les petits, que je respecte un peu plus, seront malheureusement fortement incités à se conduire aussi mal s'ils évoluent par la suite, c'est un système très pervers.
Donc, les patrons deviennent de plus en plus arrogants, ils se gaussent devant les pauvres délégués du personnel, voirent même les contrôleurs du travail, qui s'arrachent les cheveux devant la mise en patûre du droit du travail; résultat, non seulement vous vous tapez des jobs "alimentaires" pour vivre, que vous soyez diplômés ou non, et en plus il faut coller à la "culture d'entreprise", traduction : n'ayez pas de vie privée, soyez inféodés à votre boulot... surtout que de nos jours, se barrer en claquant la porte est devenu un sport très risqué; au moins, avant, on quittait un boulot, on en retrouvait vite un autre.
Et pour ce qui est de travailler plus pour gagner plus, laissez-moi rire, même si on veut faire des heures sup' , encore faut-il que le patron en aie à vous donner, et qu'il vous les paie !
Moi, j'ai connu le système des "récups", qu'il fallait prendre de force (si vous aviez fait des heures sup', vous veniez plus tard le lendemain matin), sinon le boss avait toujours une excuse pour que vous ne les récupériez pas.
Aujourd'hui, quand vous passez un entretien d'embauche, ce connard de recruteur a l'air enchanté quand vous lui dîtes que vous êtes célibataire sans enfants; je ne donne pas cher de la peau d'une mère seule avec plusieurs enfants.
A propos d'une mère avec enfants, l'Anpe a "proposé" à ma compagne une offre de monteuse en lunettes (bien entendu, rien à voir avec sa formation, elle est lettrée), avec des horaires 6h - 14h ou 14h-22h, alors qu'elle a trois enfants dont la plus jeune a 7 ans, et qu'elle n'a pas le permis ni aucun véhicule; si ce n'étaient les horaires, et le fait de se taper les samedis, pourquoi pas... bravo, ça montre le respect qu'on nous témoigne; c'est ça qu'ils appellent une offre d'emploi "raisonnable" ? On veut bien se rabaisser à prendre n'importe quoi, mais DANS DES LIMITES DECENTES !
"Gagner" sa vie... quelle horreur, cette expression.
Reste la vocation : vous allez me dire "puisque tu écris bien, écris des livres"; ah oui, je ne demande que ça, mais faut avoir le moral, quand on sait qu'aujourd'hui, 98 % des écrivains ne peuvent plus vivre décemment de leur plume...
Inscription à :
Articles (Atom)