Jean-Louis est mort...
Que dire ?
Je ne sais pas...
Pour moi, il n'est pas mort.
Il est "parti", en vacances, il s'est mis au vert, mais il rôde toujours parmi nous, avec sa gentillesse, son amour de l'humain quel qu'il soit, ses moustaches à la Jean Ferrat, oui, tiens, Jean-Louis me fait penser à Ferrat, il est comme lui un grand bonhomme dont les écrits à l'intelligence éclairée et humaniste vont manquer.
C'est drôle, certains inspirent la tristesse en s'en allant, la disparition de Jean-Louis, je l'ai remarqué chez moi et chez des tas de bloggers qui venaient d'apprendre la nouvelle et qui ont commenté comme moi chez Nicolas, a provoqué et provoque encore non seulement de la tristesse mais aussi et surtout de la révolte, un sentiment d'injustice.
Oui, la vie nous a piqué Jean-Louis trop vite, ce sont parfois les coucous qui piquent le nid des autres, cette fois on nous a piqué notre Coucou...
Je ne savais pas qu'il avait perdu sa compagne il y a quelques mois, je ne suivais plus trop les blogs des uns et des autres, j'étais et je suis encore très présent dans ma vie de tous les jours, le permis, le nouveau cdi, ma guérison de mon hépatite qui m'a donné envie de croquer la vie à pleines dents, ce qui fait que je n'étais plus trop sur son blog que pourtant j'aime beaucoup.
Il me fait penser à mon grand-père qui a suivi pas loin derrière le décès de ma grand-mère.
Il me fait penser à mon grand-père qui a suivi pas loin derrière le décès de ma grand-mère.
Mais peut-être je me trompe, d'ailleurs, je ne sais pas encore de quoi il est "parti".
Ce dont je me souviens, c'est que ce grand créateur de mots, cet écrivain talentueux, s'intéressait à mon blog et me faisait parfois des compliments, me citait, et cela me flattait, car je l'admire.
Au revoir, Jean-Louis, je ne pourrai être présent demain, mais je le serai en pensée, dommage que je n'aie eu le temps de te rencontrer.