S'il y a une chose qu'on ne peut nier aux Rroms, c'est leur sens de l'humour.
samedi 31 juillet 2010
Des poules effraient les poulets !
S'il y a une chose qu'on ne peut nier aux Rroms, c'est leur sens de l'humour.
mercredi 28 juillet 2010
E viva Espana !
mardi 27 juillet 2010
La critique et l'auteur
Dame critique un jour, cédant à son humeur,
Adressa ce propos à certain pauvre auteur :
« Quoi ! vous voulez faire des fables
Et prétendez écrire en vers ?
Pour traiter cent sujets divers
Connaissez-vous les termes convenables,
Les poétiques fictions,
Et les riches expressions,
Et les bons mots, et les traits agréables ?
Entendez-vous la langue des oiseaux ?
Avez-vous observé les mœurs, le caractère
Des ours, des lions, des chameaux,
Et de tant d'autres animaux
Que l'on remarque sur la Terre ?
Et pour faire dans vos tableaux
Parler les fleurs, les arbres et les plantes,
Comme créatures vivantes,
Avez-vous pris le soin de les étudier ?
Connaissez-vous la botanique ?
Avez-vous fait votre logique ?
Et savez-vous l'art d'employer
Les figures de rhétorique ? »
Hélas ! Non, dit l'auteur : je ne puis le nier,
De ces sciences-là je ne possède aucune.
Mal partagé de la fortune,
En vain mon goût les affectionna :
Je n'eus jamais le moyen de m'instruire.
Peut-être seulement, si j'ose ici le dire,
Dame nature me donna
Un peu de sens qu'encore elle borna.
- Donc vous ne pouvez bien écrire,
Et vous taire est le plus prudent.
- J'en conviendrai ; mais cependant,
Quoique bien pénétré de mon insuffisance,
Puisque je sais quelque peu griffonner,
Ne puis-je pas en conscience,
En m'appliquant à raisonner,
Confier au papier ce qu'en secret je pense ?
- Mon cher, c'est une inconséquence.
- Vous pouvez me la pardonner.
Puis au reste, si ma morale
N'a rien du tout qui vous régale,
Vous êtes libre au moins de ne pas y donner,
Et puis enfin, dame critique,
Quel est votre talent, à vous ?
- Qui ? moi : je déchire, je pique ;
Et peu d'auteurs sont exempts de mes coups,
- J'entends : dans votre humeur caustique,
Vous percez tout de votre dard fatal.
Et bien, contentez-vous. Quant à moi, je préfère,
Du moins si je ne puis bien faire,
M'amuser sans faire de mal.
Pierre Blanchard,
Fables en vers, 1836
samedi 24 juillet 2010
Pasquaffaire
Il est culotté, le père Pasqua.
vendredi 23 juillet 2010
Stress test ? Je conteste !
Voici la nouvelle invention à la mord moi le noeud du "comité européen des contrôleurs bancaires" (si quelqu'un connait cet OVNI, me faire signe !).
vendredi 16 juillet 2010
Voila une lettre qui résonne bizarrement aujourd'hui
"LETTRE DE
S.E. MONSEIGNEUR SALIEGE ARCHEVEQUE DE TOULOUSE
SUR LA PERSONNE HUMAINE
Mes très chers Frères,
Il y a une morale chrétienne, il y a une morale humaine qui impose des devoirs et reconnaît des droits. Ces devoirs et ces droits, tiennent à la nature de l’homme. Ils viennent de Dieu. On peut les violer. Il n’est au pouvoir d’aucun mortel de les supprimer.
Que des enfants, des femmes, des hommes, des pères et des mères soient traités comme un vil troupeau, que les membres d’une même famille soient séparés les uns des autres et embarqués pour une destination inconnue, il était réservé à notre temps de voir ce triste spectacle.
Pourquoi le droit d’asile dans nos églises n’existe-t’il plus ?
Pourquoi sommes-nous des vaincus ?
Seigneur ayez pitié de nous.
Notre-Dame, priez pour la France.
Dans notre diocèse, des scènes d’épouvante ont eu lieu dans les camps de Noé et de Récébédou. Les Juifs sont des hommes, les Juives sont des femmes. Les étrangers sont des hommes, les étrangères sont des femmes. Tout n’est pas permis contre eux, contre ces hommes, contre ces femmes, contre ces pères et mères de famille. Ils font partie du genre humain. Ils sont nos Frères comme tant d’autres. Un chrétien ne peut l’oublier.
France, patrie bien aimée France qui porte dans la conscience de tous tes enfants la tradition du respect de la personne humaine. France chevaleresque et généreuse, je n’en doute pas, tu n’est pas responsable de ces horreurs.
Recevez mes chers Frères, l’assurance de mon respectueux dévouement.
Archevêque de Toulouse
13 Août 1942
A lire dimanche prochain, sans commentaire."
Je n'ai pas mis en gras le mot "inconnue", car les destinations sont aujourd'hui connues, c'est "retour au pays".
Mais ce n'est pas beaucoup mieux !
Pour certains, ce sont la misère ou la mort assurées.
Je me fous de ce que certains penseront du parallèle que je fais avec notre époque, me fous de savoir si je vais trop loin.
Les raclures qui sont au pouvoir ne vont-ils pas trop loin ?
Cette violence que je mets dans mes termes, il vaut mieux qu'elle sorte ici que dans la rue, vous pouvez me croire...
Depuis la destruction du Hanul, j'ai la haine, et elle n'est pas près de s'éteindre.
Et à ceux qui s'en foutent des Rroms et de leur progéniture, je dis "quand ce seront vos enfants qu'on viendra arrêter ou malmener, parce qu'ils sont différents, handicapés, homos, etc... même si vous êtes de BONS FRANCAIS DE SOUCHE, quand ce seront vos maisons qu'on viendra raser, qu'on vous fichera dans la rue parce que vous ne vivez pas tout à fait comme on voudrait que vous le fassiez, vous penserez quoi, vous ferez quoi, ce jour ?"
"Quand ils sont venus chercher les communistes,
je n'ai rien dit, je n'étais pas communiste.
Quand ils sont venus chercher les syndicalistes,
je n'ai rien dit, je n'étais pas syndicaliste.
Quand ils sont venus chercher les juifs,
je n'ai rien dit, je n'étais pas juif.
Quand ils sont venus chercher les catholiques,
je n'ai rien dit, je n'étais pas catholique.
Puis ils sont venus me chercher.
Et il ne restait personne pour protester...
Pasteur Martin Niemoller (1892-1984), Dachau 1942"
mardi 13 juillet 2010
Décidément, Sarko n'aime pas le neuf trois
Neuilly, Seine Saint-Denis, antinomie.
lundi 12 juillet 2010
Pourquoi je soutiens Mediapart
Parce qu'il faut arrêter de prendre les gens pour des cons, de toute urgence...