D'un côté un Etat qui se veut rassurant et bon père de famille, relayé par des préfectures dociles (et si elles ne le sont pas, des préfets se retrouvent étrangement mutés) et tout aussi rassurantes, relayé par des médias tout aussi dociles, auto-censurants et rassurants, se demandant bien pourquoi on en fait un tel cirque pour des histoires de flashball à bout portant, qui ne sont somme toute que des accidents, pourquoi certains défendent ces sans-papiers, ces sdf, ces chômeurs et ces précaires, ces mères de famille avec lardons qui profitent honteusement des alloc's, tous ces fraudeurs éhontés, tous ces vilains syndiqués qui séquestrent leurs patrons, qui menacent de faire sauter leur usine, bouh les vilains pas beaux qui ne veulent pas rentrer dans le rang alors que le pays va si mal, ce sont des traitres à leur patrie, des va-cul-nu, etc, etc...
De l'autre des braves citoyens qui se sentent rassurés par le ron ron sécuritaire, qui en ont marre de tous ces vilains grévistes et manifestants oisifs qui prennent en otage les braves citoyens qu'ils sont, bouh les vilains pas beaux qui ne veulent pas rentrer.... (voir plus haut)
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4 commentaires:
Très bon résumé du sarcome sarkozyste! Reste à savoir si c'est curable.
On peut espérer une rémission.
Mais une guérison, je ne sais...
Je ne crois pas que les citoyens soient réellement rassurés. Il y a une limite, c'est quand la police commence à s'en prendre à des symboles, comme des gens proches de nous par exemple. Là, on y est !
:-))
@ Monsieur Poireau
Je ne sais...
les limites, elles sont dépassées depuis un bon moment, et ce qui m'inquiète, c'est à quel point la mobilisation traine des pieds.
est ce que comme d'habitude en France, ça va péter d'un coup et violemment ? personne de sensé et d'humain ne peut le souhaiter de cette façon.
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